Emine Erdogan : « L’éducation est le plus puissant remède aux blessures du monde »
- Dans son discours d’ouverture du 5ème Sommet international de l’éducation d’Istanbul
Istanbul
AA/Istanbul
Le 5ème Sommet international de l’éducation d’Istanbul, organisé par la Fondation Maarif de Türkiye (TMV) sous le thème « Guérir le monde par l’éducation », a été inauguré samedi au Centre culturel Atatürk en présence d’Emine Erdogan, épouse du président turc Recep Tayyip Erdogan.
Anadolu (AA) est le « partenaire de communication global » de l’événement.
Dans son discours d’ouverture, Emine Erdogan a rappelé que l’éducation est « le plus puissant remède aux blessures du monde ».
« Aujourd’hui, alors que nous sommes confrontés à des guerres, des déplacements forcés et des injustices criantes, nous avons plus que jamais besoin d’une éducation qui élève l’âme autant que l’esprit. Une éducation qui enseigne non seulement à lire et à écrire, mais aussi à ressentir la douleur de l’autre, à porter la responsabilité du monde et à transformer la souffrance en espoir. C’est dans cette voie que la Fondation Maarif de Türkiye œuvre avec détermination depuis sa création », a-t-elle assuré.
Latifa al-Daroubi, épouse du président syrien Ahmed al-Charaa, a ensuite pris la parole et a prononcé un discours très applaudi dans lequel elle a salué le soutien « inoubliable » de la Türkiye aux millions de réfugiés syriens et promis « une Syrie qui écrit une nouvelle page de la science et de la vie ».
« Nous vous promettons que vous verrez bientôt une Syrie qui se relève avec tous ses enfants et qui, avec vous, écrit une nouvelle page de la science et de la vie », a-t-elle lancé, rappelant que plus de 947 nouvelles écoles ont été construites et 125 000 enfants syriens ont retrouvé le chemin de l’école.
Latifa al-Daroubi a lancé un appel à des projets éducatifs communs entre la Türkiye, la Syrie et le monde arabe, afin de former « non pas seulement des enfants qui apprennent des réponses par cœur, mais des individus capables de poser des questions ».
Le président de la Fondation Maarif de Türkiye, Mahmut Ozdil, a rappelé que la TMV est active dans 64 pays auprès de plus de 70 000 élèves et a présenté le sommet comme un espace de « recherche commune » plutôt que de « recettes imposées ».
« Quand nous disons "guérir le monde par l’éducation", nous ne parlons pas d’arriver avec des seringues pour injecter des remèdes à des gens que certains jugeraient défaillants. Nous parlons d’une autre approche : une approche qui ne ferme pas les yeux sur les expériences, les besoins, les souffrances, les espoirs, les erreurs et les mérites des peuples de différentes géographies », a-t-il expliqué avant de poursuivre :
« Les voix qui s’élèvent de ce sommet ouvriront aussi de nouvelles portes aux possibilités de demain ».
Le sommet se poursuit samedi avec des panels, sessions spéciales et conférences et s’achèvera par une cérémonie de remise de prix.
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