AA - Sotchi - Ayvaz Colakoglu

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan a dit souhaiter un déblocage rapide de la situation sur la mise en place d'un Comité constitutionnel en Syrie.

Erdogan et son homologue russe, Vladimir Poutine, se sont réunis jeudi à Sotchi, pour un entretien en tête à tête en amont du 4ème Sommet tripartite sur la Syrie.

Le leader turc a souligné la nécessité de débloquer au plus vite la situation en ce qui concerne l'installation d'un Comité constitutionnel chargé de rédiger la future constitution syrienne.

"Nous pouvons finaliser au plus vite l'annonce (de création) du comité, tout en tenant compte des préoccupations des Nations unies (ONU)", a-t-il affirmé.

Il a rappelé les incertitudes qui persistent en ce qui concerne le retrait des troupes américaines de Syrie, et insisté sur la nécessité de travailler en totale coordination pour accompagner ce processus de retrait.

"Nous soutenons l'idée de création d'une zone de sécurité (en Syrie) tant qu'elle sert à dissiper nos préoccupations pour notre sécurité nationale", a-t-il indiqué, avant d'assurer que l'unité territoriale de la Syrie ne peut être rétablie tant que les organisations terroristes PYD et YPG ne sont pas totalement éliminés de Manbij et de l'est de l'Euphrate.

Il a notamment relevé le très bon niveau de coopération entre la Turquie et la Russie sur la question syrienne.

"Nous sommes satisfait de l'approche positive de la Russie sur cette idée", a-t-il déclaré, faisant référence à la création d'une zone de sécurité d'environ 30 kilomètres, le long de la frontière turco-syrienne.

Erdogan a indiqué que les autorités militaires des deux pays sont d'accord sur l'instauration de patrouilles communes à Idleb.

"Il est très important d'afficher une coopération semblable à celle d'Idleb, en matière d'utilisation de l'espace aérien, à Afrin et dans les zones de l'opération Bouclier de l'Euphrate", a-t-il conclu.