Turquie/La Cour suprême critique les pays qui n'extradent pas les terroristes recherchés par Ankara
- Pour Ismail Rustu Cirit, la Turquie représente à elle seule «la conscience du monde entier», grâce à la responsabilité qu'elle assume à l'égard de la crise migratoire

Ankara
AA – Ankara – Nur Gülsoy
Le président de la Cour suprême turque, Ismail Rustu Cirit a critiqué les pays qui n'extradent pas les terroristes recherchés par la Turquie.
Cirit a prononcé un discours lors de la cérémonie d'inauguration de la nouvelle année judiciaire, mardi à Ankara.
Le Premier ministre Binali Yildirim, le président de la Cour constitutionnelle, Zuhtu Arslan, le président du Parti républicain du peuple (CHP – opposition), Kemal Kilicdaroglu, le chef de l'État-major, le général Hulusi Akara et d'autres dirigeants ont participé à la cérémonie.
Cirit a rappelé que les procès sont en cours pour les responsables de la tentative de coup d'État du 15 juillet 2016, et que certains terroristes ont fui à l'étranger.
«Des institutions internationales et des États qui évoquent le jugement juste, doivent d'abord aider la Turquie, a-t-il déclaré. D'un côté, ces acteurs empêchent le jugement juste en refusant d'extrader les suspects, et de l'autre, ils évoquent cette notion. Cela ne relève pas de la sincérité. Les pays qui n'extradent pas les suspects et les accueillent, doivent respecter le Droit.»
Pour Cirit, le terrorisme est l'un des obstacles principaux à la démocratie, et tous les pays se doivent de lutter contre ce fléau.
«Les États doivent d'abord empêcher le transfert d'armes et de munitions en prenant des mesures, a-t-il poursuivi. Ne pas prendre ces précautions revient à soutenir le terrorisme. Les pays qui soutiennent le terrorisme doivent savoir que ces armes les cibleront un jour. Nous attendons à ce que les pays qui soutiennent directement ou indirectement le terrorisme, se conforment aux conventions et au droit internationaux.»
Assurant que la Turquie poursuivra sa lutte contre le terrorisme sans renoncer aux règles de droit, Cirit a abordé aussi le «manque de conscience» à l'échelle mondiale, compte tenu des crises humanitaires découlant des conflits.
Pour le chef de la Cour suprême, la Turquie représente à elle seule «la conscience du monde entier», grâce à la responsabilité qu'elle assume à l'égard de la crise migratoire.
Seulement une partie des dépêches, que l'Agence Anadolu diffuse à ses abonnés via le Système de Diffusion interne (HAS), est diffusée sur le site de l'AA, de manière résumée. Contactez-nous s'il vous plaît pour vous abonner.