AA - Istanbul - Tuncay Çakmak

Le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré qu’Uber ne sera plus une menace pour les taxis en Turquie.

Le Chef de l’Etat s’exprimait, vendredi soir lors d’un repas du Ramadan avec les représentants des chauffeurs de bus urbains et de taxis à Istanbul.

Il a d’abord voulu évoquer la question des tensions qui éclatent entre les chauffeurs de taxis et les chauffeurs Uber, application en ligne offrant des prestations qui font concurrence aux taxis.

"Et maintenant on doit gérer le problème Uber. C'est fini, le problème n'existe plus., a-t-il déclaré. Nous ne laisserons pas nos taxis être concurrencer de cette manière. Je me fiche de savoir qu’ils agissent en Europe. Nous n’abandonnerons pas nos taxis."

Le président turc s’est ensuite longuement exprimé sur les réalisations effectuées sous ses gouvernements ces 16 dernières années.

"Nous avons réalisé de nombreuses choses très importantes dans nos 81 provinces dans le domaine du transport, de la circulation et de l'environnement. Nous avons réalisé ces projets sans faire de distinction entre ceux qui ont voté pour nous et ceux qui ne l'ont pas fait", a-t-il expliqué.

Le Président Erdogan a par ailleurs annoncé une nouvelle mesure : une hausse de 33% des indemnités versées aux bus urbain privés pour transporter gratuitement certaines catégories de passagers.

Pour conclure, le Chef de l’Etat turc a exprimé une nouvelle fois la détermination du gouvernement à faire de la Turquie un état totalement indépendant.

"Si nous avions plié devant les menaces internes et externes, nous aurions subi le même sort que le défunt Adnan Menderes" , ancien Premier Ministre turc pendu par les putschistes en 1961.