AA/ Nagoya

Le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, a affirmé dimanche que 2019 sera l'Année de la culture turque au Japon.

C’est ce qu’a déclaré Cavusoglu lors de sa visite à l’association turco-japonaise pour la culture et le commerce à Nagoya, au Japon. Le ministre turc a rencontré en cette occasion plusieurs de concitoyens vivant au Japon.

En outre, Cavusoglu a déclaré que le ministre turc de la Culture et du Tourisme, Mehmet Ersoy, se rendra également au Japon dans le cadre des manifestations de l’Année de la culture turque.

Au sujet des relations entre Ankara et Tokyo, le chef de la diplomatie turque a déclaré que son pays souhaite renforcer ses relations avec le Japon.

«Notre objectif est d'accroître les échanges commerciaux et les investissements, et de supprimer les obstacles à tout investissement [futur]», a-t-il souligné.

«Nous déployons actuellement des efforts pour améliorer nos relations», a déclaré Cavusoglu. 

Et d’ajouter : "La concrétisation des investissements en Turquie et notre étroite coopération sur les questions régionales renforcent encore plus nos relations avec le Japon dans tous les secteurs".

Cavusoglu a indiqué qu’il s’entretiendra, lors de sa visite, avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, ainsi qu’avec d'autres ministres et représentants des médias.

Le ministre turc des Affaires étrangères avait précédemment affirmé, dans un message diffusé sur Twitter: "Nous sommes au Japon à l'invitation de mon homologue japonais, Taro Kono, pour discuter de l'élan acquis dans la coopération # Turquie- # Japon et pour échanger les vues sur des questions régionales et internationales."

«Nous avons entamé notre visite au Japon par une réunion à Nagoya avec nos citoyens estimés, qui constituent un lien important entre la Turquie et le Japon, à des milliers de kilomètres de chez eux», a-t-il ajouté.

À propos des activités de l'organisation terroriste Fethullah Gulen (FETO), le groupe à l'origine du coup d'État déjoué en juillet 2016 en Turquie, Cavusoglu a déclaré: «[FETO] constitue également une menace pour les pays où il est actuellement présents."

"Ils [FETO] poursuivent leurs activités au Japon", a-t-il ajouté.

FETO et son chef basé aux États-Unis, Fethullah Gulen, ont fomenté le coup d'État avorté du 15 juillet 2016, qui avait fait 251 martyrs et près de 2 200 blessés.

Ankara accuse FETO d'être derrière une longue campagne visant à renverser l'État à travers l'infiltration dans des institutions turques, en particulier dans l'armée, la police et le système judiciaire.

Cavusoglu a ajouté: «Nous savons que les partisans du PKK sont également actifs au Japon. Nous discuterons de cette question [avec les autorités japonaises]. "

Au cours de sa campagne de terreur menée depuis plus de 30 ans contre la Turquie, le PKK – classé organisation terroriste à la fois par Ankara, Washington, et l'Union Européenne - a été responsable de la mort de plus de 40 mille personnes, dont des femmes et des enfants.