Attaque chimique de Douma : la Présidence turque appelle à sanctionner le Régime de Damas
Ankara
AA / Ankara / Sarp Ozer
La Présidence turque a condamné, fermement, dimanche, l’attaque chimique exécutée, la veille, par le Régime de Bachar al-Assad dans la Ghouta orientale de Damsa, et appelé à sanctionner ce Régime pour toutes les attaques commises en Syrie.
Les forces du Régime de Damas et leurs soutiens ont lancé, samedi, une attaque au gaz chimique sur la ville de Douma, placée sous le contrôle de l’opposition dans la Ghouta orientale, faisant des dizaines de morts et des centaines de blessés, selon les Casques Blancs.
Le porte-parole de la Présidence turque, Ibrahim Kalin, a souligné : « Nous condamnons fermement l’attaque qui a fait 70 morts au moins dans les rangs des civils, à majorité des femmes et des enfants ».
« Il faut sanctionner le Régime syrien pour toutes les attaques commises dans plusieurs zones en Syrie et dans des époques différentes », a-t-il poursuivi.
Kalin a dénoncé, également, l’usage des armes chimiques à l’endroit des innocents, relevant que cette utilisation constitue « une violation du droit international et des résolutions du Conseil de sécurité, 2118, 2209 et 2235 ».
La semaine écoulée, des milliers de personnes, dont des combattants de l’opposition et leurs familles, ont quitté la Ghouta orientale vers des zones des provinces d’Alep, d’Idleb et de Hama, après deux mois d’une violente campagne lancée par les forces du Régime soutenues par la Russie. Des gaz toxiques ont été utilisés au cours des attaques.
Les forces du Régime ont entamé vendredi des attaques aériennes et terrestres d’une rare violence sur la ville de Douma, ultime bastion de l’opposition dans la Ghouta orientale.
Des sources locales ont indiqué que les raisons de la reprise par le Régime de ses attaques, consistent en l’échec de la Russie et de la faction « Jeich al-Islam » déployée dans la ville à conclure un accord de trêve et d’évacuation comme cela avait eu lieu avec les autres zones de la Ghouta.
