AA/Tunis/Alaa Ben Brahim

Le beIN Media Group a rejeté, dans un communiqué rendu public jeudi, toutes les accusations portées par le Ministère Public de la Confédération (suisse) suite à la perquisition de ses locaux parisiens.

Le beIN Media Group a tenu à réagir via un communiqué publié sur son site internet à la suite de la perquisition de ses locaux à Paris jeudi.

«A la demande du Ministère public de la Confédération (MPC) suisse, les bureaux de beIN Sports à Boulogne-Billancourt ont été perquisitionnés jeudi matin. Les équipes présentes sur place ont coopéré avec les autorités jusqu’à l’issue de la perquisition. beIN Media Group réfute toutes les accusations portées par le Ministère Public de la Confédération (MPC)", lit-on dans le communiqué.

"Le Groupe collaborera pleinement avec les autorités et attend sereinement les suites de l’enquête", ajoute le communiqué.

Sollicités par un tribunal suisse qui avait ordonné, plus tôt dans la journée, l'ouverture d'une procédure pénale visant le Français Jérôme Valcke, ex-secrétaire général de la FIFA (2007 – 2015), et le Qatari Nasser Al Khelaïfi, président du Paris Saint-Germain et PDG de beIN Media Group, pour soupçons de corruption et d’escroquerie, liés aux droits sportifs pour les Coupes du monde, deux magistrats du Pôle National Financier, assistés d'enquêteurs de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF) avaient procédé à une perquisition des locaux parisiens de beIN Sports France.

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