Atterrissage du premier robot sur la surface d'une comète
La sonde spatiale Rosetta a lancé son robot Philae vers la surface de la comète 67P/T-G qui se déplace à une vitesse moyenne de 66 000 km/heure.

AA / Mohamed al-Sayed
Les scientifiques européens attendent avec impatience l’issue d’une expérience unique dans l’histoire de l’humanité, celle de l’atterrissage du robot Philae, détaché de la sonde spéciale Rosetta, sur une comète qui se déplace à une vitesse moyenne de 66 000 kilomètres/heure, au bout de plus de dix ans de recherche sur la comète en question.
Le 12 novembre à 09:35 heure française, Philae devait se détacher de la sonde spatiale Rosetta, lancée pour la première fois en 2004, et mise en orbite depuis le 6 août 2014 autour de la comète, découverte en 1969 par un astronome russe. Après s’être détaché de la sonde, le lander devait atterrir sur le corps céleste à 16:30. Les nouvelles du lointain vaisseau spatial devant parvenir à la Terre 28 minutes après. L’atterrisseur devra s’ancrer solidement au sol de glace de la comète à l’aide de harpons, mesure nécessaire en raison de la très faible gravité à la surface du corps cosmique.
Mercredi, à 08:30 GMT, l’agence spatiale européenne a donné le feu vert à la sonde Rosetta, en orbite autour de la comète 67P/T-G depuis aout, de larguer le robot Philae envoyé collecter des informations à la surface de la comète.
La sonde Rosetta porte le nom d’une pierre qui a permis au savant français, Champollion, de déchiffrer les hiéroglyphes de l’Egypte antique. Les chercheurs d’aujourd’hui espèrent, que tout comme cette pierre, la sonde spatiale et son robot Philae, nom de l’île où a été trouvé la pierre de Rosette, permettrons de déchiffrer l’histoire de l’univers.