Sante, Archive, Afrique

Un Nigérian sur dix souffre de problèmes de stérilité

Douze millions de Nigérians sont concernés.

07.07.2014 - Mıse À Jour : 07.07.2014
Un Nigérian sur dix souffre de problèmes de stérilité

AA/Lagos/Rafio Ajakay 

L’association nigériane non gouvernementale de « la reproduction et de la santé familiale » (Association for Reproductive and Family Health - ARFH) a annoncé récemment que pas moins de douze millions de Nigérians souffrent de stérilité et ont un besoin urgent d’être soignés.

« Au Nigéria il y a douze millions de personnes qui souffrent de la stérilité, soit 10% de la population totale du pays » a déclaré, le porte-parole de l’association dans un communiqué publié la semaine dernière, avant le congrès de la ARFH prévu pour septembre prochain. Le porte parole a ajouté que « l’obtention d’un soin efficace quelle qu’en soit la nature est une priorité pour cette catégorie de personnes et il est de leur droit le plus légitime, dans une société démocratique, de se faire soigner et d'être pris en charge »   

« Les préjugés sociaux et culturels  liés à la stérilité rendent l’individu concerné plus craintif et vulnérable et donc plus digne d’être pris en charge par les parties compétentes du secteur de la santé » a encore expliqué le porte parole de l’ARFH ajoutant que « l’isolement social dans lequel vivent les époux souffrant de stérilité a fait des technologies de reproduction une vraie solution au Nigéria »

« La procréation est une chose de première importance à tel point que ne pas avoir d’enfants est considéré comme une malédiction sur la famille et la société» a encore souligné le communiqué  ajoutant que la conférence de septembre sous le thème de « amélioration des taux de fertilité par l’insémination artificielle en Afrique: Plus de lumière sur les causes de la stérilité et les moyens disponible pour la soigner »

Ce congrès médical rassemblera plus de 500 représentants du monde entier qui débattront de questions ayant trait à « l’éthique dans les opérations d’insémination artificielle, les nouvelles technologies, l’insémination artificielle « à petit prix au Nigéria » ou encore la chirurgie obstétrique et le contrôle qualité »

« Notre objectif est de renforcer la qualité de l’enseignement dans le domaine de la santé de procréation avec une plus grande attention pour les services liés à ces questions » a encore précisé le communique de la ARFH, ajoutant que l’association vise à "sensibiliser tous les individus qu’ils se trouvent au Nigéria, en Afrique ou à l’étranger à la question de la santé procréatrice"    

 
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