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Un enfant meurt chaque minute du paludisme en Afrique et les dernières estimations de 2013 ont fait état de 62 7000 décès, pour la plupart parmi les enfants du continent noir, a estimé l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) dans un communiqué, dont Anadolu a reçu vendredi une copie.
Ce rappel intervient à l’occasion de la célébration de la journée mondiale contre le paludisme qui a démarré jeudi. Cette maladie due à des parasites transmis à l’homme par des piqûres de moustiques infectés, peut- être mortelle, selon l’OMS.
Les enfants vivant dans l’Afrique subsaharienne sont les plus exposées à la maladie, en plus des femmes enceintes non-immunisés et des voyageurs en provenance des régions exemptes du paludisme, d’après le même document.
La lutte antivectorielle demeure le principal moyen de réduire la transmission du paludisme au niveau communautaire. C’est « la seule intervention qui peut ramener une forte transmission à des niveaux quasiment nuls », souligne l’OMS.
Pour les personnes, la protection individuelle contre les piqûres de moustique représente le premier moyen de défense contre le paludisme.
Deux formes de lutte antivectorielle sont efficaces dans beaucoup de situations. Il s’agit notamment des moustiquaires imprégnées d’insecticides (MII).
L’OMS recommande, dans son rapport, une couverture universelle de la lutte antivectorielle dans la plupart des régions exposées à l’épidémie. « Le moyen le plus efficace et le moins coûteux d’y parvenir est de fournir des moustiquaires à imprégnation durable de façon à ce que chacun puisse dormir toutes les nuits sous une telle moustiquaire », note-t-elle.
L’autre moyen de lutte consiste à pulvériser des insecticides à effet rémanent à l’intérieur des habitations. Cette pulvérisation d’insecticides à l’intérieur des habitations est « un moyen très efficace pour réduire rapidement la transmission du paludisme ».
L’OMS appelle, de là, à pulvériser au moins 80% des habitations dans les zones ciblées.