AA / Paris / Fatih KARAKAYA

Deux nouveaux cas de Variole du singe ont été enregistrés en France, portant le bilan à trois, selon un communiqué de Santé publique France publié lundi 23 mai.

Le premier cas avait été détecté vendredi dernier, selon la même source.

Par ailleurs, Santé publique France rappelle que de nombreux cas « sans lien direct avec des voyages en Afrique ont été détectés dans des pays européens », précisant que « ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans liens directs avec des personnes de retour de zone endémique ».

En outre, les autorités indiquent « la surveillance pérenne du Monkeypox par le dispositif de la déclaration obligatoire est renforcée et des messages d’information et d’alerte sont adressés aux professionnels de santé », tout en ajoutant que « les échanges se poursuivent par ailleurs avec les autres pays européens, l’OMS et l’ECDC ».

Comme le rappelle Santé Publique, le Monkeypox est une maladie infectieuse due à un othopoxvirus et est habituellement transmise à l’Homme dans les zones forestières d’Afrique du Centre et de l’Ouest par des rongeurs sauvages ou des primates, mais une transmission interhumaine est également possible.

« L’infection par le virus Monkeypox débute par une fièvre, souvent forte et accompagnée de maux de tête, de courbatures et d’asthénie », prévient également Santé Publique qui estime que « la maladie est plus grave chez les enfants et chez les personnes immunodéprimées », mais se veut rassurant en précisant qu’à ce stade « les cas rapportés en Europe sont majoritairement bénins, et il n’y a pas de décès signalés ».