AA / Paris / Fatih KARAKAYA

A peine 10 jours après la rentrée scolaire en France, un peu plus de 3 000 classes ont été fermées pour cause de Covid-19, contre 545 la semaine dernière, assure Jean-Michel Blanquer, ministre de l'Education, dans un entretien paru lundi, dans le journal Le Parisien.

Ainsi, le nombre de classes fermées en raison d’un cas de Covid a été multiplié par six.

Alors que le dernier jour de l'année scolaire précédente, le 2 juillet, seules 0,07% des 528 000 classes étaient fermées, ce chiffre a bondi à 0,1% après une semaine de cours.

Trois jours plus tard, le taux a grimpé à 0,5 % a expliqué le ministre de l’Education.

Pourtant, le ministre affirme que « ses services s’attendent à d’autres augmentations avant de se stabiliser ».

En effet, il faut rappeler que ces chiffres ne tiennent compte que de la métropole, puisque les écoles des Antilles et de la Guyane effectuent leur rentrée seulement ce lundi.

Le ministre a, par ailleurs, annoncé que « 67 % des 12-17 ans ont eu au moins une dose, et 54 % sont complètement vaccinés ».

« D’ici la fin du mois, tous les élèves auront eu une proposition via leur établissement, et l’on espère dépasser les trois quarts de vaccinés très vite », a-t-il ajouté.

-- D’autres précautions en cours

Selon la même source, le ministère maintient pour l’instant le protocole sanitaire de « niveau 2 sur 4 » qui autorise tous les élèves à être accueillis en présentiel et leur impose le port du masque en intérieur, sauf en maternelle.

Pour rappel, une seule contamination dans une classe primaire entraîne sa fermeture, alors qu’aux collèges et lycées seuls les élèves « cas contacts » doivent se mettre en quarantaine chez eux. Mais le ministre ne précise pas comment tous les élèves d’une même classe ne sont pas considérés comme des « cas contacts ».

Par ailleurs, le ministre a également vanté la généralisation des capteurs de CO2 afin de nettoyer l’air qui permettrait selon lui d’empêcher la transmission du virus, sans pour autant donner des précisions sur le financement de « ces purificateurs » qui peuvent avoir une répercussion énorme sur le budget des écoles pour des effets incertains.