AA / Washington

Plus de deux millions de personnes ont perdu la vie à cause de la COVID-19 depuis sa détection il y a un peu plus d'un an, selon les données publiées vendredi par l'université Johns Hopkins.

Au total, l’université américaine a recensé 2 000 905 décès liés au virus et plus de 93 millions de cas de contamination. Plus de 51 millions de personnes se sont rétablies après avoir contracté le virus.

Le nombre réel de décès, ainsi que le nombre d'infections, sont probablement beaucoup plus élevés car l'accès au dépistage a été rare dans un grand nombre de pays.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a qualifié ce chiffre de "jalon déchirant", en soulignant que ce bilan reflète "des noms et des visages : le souvenir d'un sourire, le siège vide à la table du dîner, la chambre d'un être cher réduite au silence".

"Malheureusement, l'impact mortel de la pandémie a été aggravé par l'absence d'un effort mondial coordonné. En mémoire de ces deux millions d'âmes, le monde doit agir avec beaucoup plus de solidarité", a-t-il déclaré dans un message vidéo.

Un espoir se profile néanmoins à l'horizon, car des laboratoires pharmaceutiques de plusieurs pays ont mis au point des vaccins que les gouvernements ont successivement approuvés pour une utilisation d'urgence.

Aux États-Unis, qui ont enregistré les pires conséquences de l'épidémie au monde, les autorités sanitaires distribuent deux vaccins des laboratoires pharmaceutiques Moderna et Pfizer-BioNTech.

Plus de 30 millions de doses de ces vaccins ont été distribuées, et plus de 11 millions de personnes ont reçu au moins une dose. Les deux médicaments nécessitent deux séries de vaccination espacées de plusieurs semaines.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj