AA / Paris / Ümit Dönmez

Santé publique France a annoncé jeudi un excès de mortalité d’au moins 280 décès lors de la canicule du mois passé, qui s’est étendue du 8 au 19 août sur 41 départements.

Par voie de communiqué, l’agence sanitaire a précisé que « cette mortalité n’est observée que chez les personnes âgées de 75 ans et plus », évaluant l’augmentation à + 4,7 % par rapport aux données attendues.

Les régions les plus touchées sont la Nouvelle-Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d’Azur, avec chacune au moins 90 morts en excès. Parmi les départements, la Charente et les Alpes-de-Haute-Provence figurent parmi les plus durement frappés. La canicule a couvert environ 40 % de la population métropolitaine, selon l'agence sanitaire.

Santé publique France a souligné qu’il est « encore trop tôt pour établir un rapport direct de cause à effet entre ces morts et les fortes chaleurs », ajoutant que les analyses complètes, incluant la part directement attribuable à la chaleur, seront publiées dans le bilan estival de l’automne.

La canicule d’août a été marquée par des températures extrêmes : Météo-France a relevé que le seuil des 40 °C a été franchi 32 fois dans vingt stations météorologiques, tandis que certaines nuits sont restées exceptionnellement chaudes, comme à Narbonne où le thermomètre n’est pas descendu en dessous de 27,8 °C le 16 août.

Avec 27 jours en vague de chaleur, l’été 2025 se classe déjà parmi les plus marquants depuis le début des relevés, derrière 2022, mais devant l’été 2003, qui avait également été marqué par une forte surmortalité.