AA/Yémen/Mohamed Samai

Le groupe houthi « Ansar Allah » a nié, lundi, avoir attaqué la Mecque par un missile balistique.

C’est ce qui ressort d’un post sur Facebook du porte-parole militaire des Houthis, Yahya Saree. Il a souligné qu’il « ne s’agit pas de la première fois où le Régime saoudien prétend une attaque contre la Mecque ».

Saree a considéré que les déclarations saoudiennes concernant l’attaque de la Mecque par un missile balistique sont des allégations qui visent à camoufler les crimes perpétrés contre le peuple yéménite.

Plus tôt dans la journée, des médias saoudiens ont rapporté que la Défense aérienne saoudienne avait intercepté deux missiles balistiques.

Le premier était au-dessus de la ville de Taïf et se dirigeait vers la Mecque tandis que le deuxième avait été intercepté au niveau de Jeddah, dans l’ouest du Royaume.

Le groupe houthi avait menacé, dimanche, de viser 299 positions militaires et vitales aux Emirats Arabes Unis, en Arabie Saoudite et au Yémen.

Les Houthis ont l’habitude de tirer des missiles balistiques contre l’Arabie Saoudite.

Cette dernière dirige, depuis mars 2015, une coalition militaire arabe au Yémen, soutenant les forces du gouvernement yéménite contre les Houthis, appuyés par l’Iran.

Depuis septembre 2014, les Houthis contrôlent des provinces yéménites, dont la capitale Sanaa. Les forces gouvernementales mènent une guerre contre le groupe houthi pour la reprise du contrôle de ces provinces.

Pour sa part, l’Organisation des Nations Unis déploie des efforts pour parvenir à une solution pacifique et mettre fin à la guerre, à cause de laquelle la plupart des yéménites est en besoin d’aides humanitaires.