Ukraine: "La meilleure garantie de sécurité pour notre pays, c'est l'Otan" (Volodymyr Zelensky)
-Le président ukrainien s'exprimait dans une interview sur France 2 à la veille d'un sommet des alliés de l'Ukraine prévu jeudi à Paris

Tunis
AA/Tunis
"La meilleure garantie de sécurité pour notre pays, c'est l'Otan", a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
S'exprimant dans une interview diffusée mercredi soir sur France 2, le président ukrainien a souligné que cette question d'adhésion à l'OTAN "dépend des Etats-Unis" expliquant que "la position prorusse de la Hongrie va s'effondrer. Le problème, [c'est si] les Etats-Unis ne sont pas prêts à franchir ce pas, (…) de prendre l'Ukraine au sein de l'Otan."
Interrogé sur le rôle que doivent jouer les pays européens pour empêcher le rapprochement des Etats-Unis de Vladimir Poutine, Zelensky a souligné : "Il faut que les leaders européens parlent avec Donald Trump, que le cercle autour de Donald Trump soit le plus large possible, plus large qu'aujourd'hui."
S'agissant de l'inquiétude de plusieurs pays d'Europe de l'Est d'être les prochaines cibles d'une offensive russe, le président ukrainien a déclaré "Je connais les risques pour les pays européens qui ont fait partie de l'Union soviétique. (...) Nous savons ce que veut Vladimir Poutine. (...) Peut-être, malheureusement, que tous les partenaires n'en sont pas conscients".
Zelensky a, en outre, déclaré avoir accepté de discuter d'un cessez-le-feu parce que l'Ukraine avait "vraiment besoin de débloquer l'aide américaine.
A propos des discussions de Riyad (Arabie saoudite), qui se sont tenues en début de semaine, le président ukrainien a rappelé que les parties se sont mises d'accord, par l'intermédiaire des Etats-Unis, sur un arrêt des frappes contre les infrastructures énergétiques et une trêve en mer Noire.
"Le cessez-le-feu dans la mer Noire est avant tout important pour les Russes", a ajouté Zelensky soulignant que la situation en Ukraine "est très complexe" et qu"'il y a eu des attaques [russes] sur les infrastructures civiles" la nuit dernière, mais pas sur les infrastructures énergétiques".