AA / Bayrouth / Jad Yatim

Le Premier ministre libanais, Tammam Salam, a insisté sur la volonté de son pays de rester «éloigné des axes politiques et des conflits arabes» expliquant qu’au dernier sommet arabe (28-29 mars) «le Liban s'est aligné sur la position unanime arabe».

Dans un communiqué officiel lu aux médias, mercredi, par le ministre libanais de l’Information, Ramzi Jarih, à l’issue d’une réunion gouvernementale, Sallam a exprimé le souci du Liban à rester éloigné des axes politiques et des conflits arabes.

Revenant sur la position libanaise au cours du dernier sommet arabe tenu en mars dernier à Charm el-Cheikh, en Egypte, le Premier ministre a expliqué que le soutien du Liban à l’opération «Tempête de fermeté» et à la mise en place d’une «Force arabe commune» n’a pour objectif que «le maintien de la solidarité arabe et la consolidation des relations avec les pays du Golfe, notamment l’Arabie Saoudite».

Pour la septième journée consécutive, une coalition arabe, conduite par Riyad, mène des raids contre les Houthis au Yémen dans le cadre d’une opération baptisée «Tempête de fermeté» en réponse à l’appel lancé par le président yéménite Abd Rabbo Mansour Hadi qui demandait une intervention militaire pour «protéger le Yémen et son peuple de l’agression des milices houthies».

Le ministre libanais de l’Industrie et représentant du Hezbollah au gouvernement, Hussein Hajj Hassan, avait critiqué la position de Tammam Salam concernant l’opération "Tempête de fermeté" affirmant qu’il  "ne représente pas la position officielle du Liban".

De son côté, le Président du Parlement libanais Nabih Berri, a affirmé mercredi, qu' «il n’y a pas de solution militaire à la crise yéménite», insistant sur l’importance de parvenir à une «solution politique».