Syrie/Afrin: La structure démographique protégée par l'Armée turque et l’ASL
- Seuls les véritables habitants d'Afrin sont autorisés, par les Forces armées turques (TSK) et l’Armée syrienne libre (ASL), à entrer et sortir de la ville et ce, afin de pouvoir maintenir la structure démographique de la région et la sécurité.

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Seuls les véritables habitants d'Afrin sont autorisés, par les Forces armées turques (TSK) et l’Armée syrienne libre (ASL), à entrer et sortir de la ville, contrairement aux rumeurs propagées par la propagande noire.
Certains rapports internationaux établissent des constats biaisés selon lesquels la TSK et l’ASL empêchent, au niveau des points de contrôle, les habitants d’Afrin de retourner dans la ville, qu’ils extorquent de l’argent et qu’ils maltraitent la population.
Dernièrement, un rapport publié le 9 avril par l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres, a prétendu que les civils, qui souhaitent retourner à Afrin, seraient dans l’obligation de payer des dizaines de milliers de lires syriennes. Le rapport ajoute que de l’eau non potable serait distribuée et qu’il existerait des difficultés d’approvisionnement et de distribution de denrées alimentaires et de fournitures médicales. Toujours selon ce rapport, les membres de l’ASL envahiraient et pilleraient les maisons après avoir tué les habitants.
Les images prises par l’Agence Anadolu, au niveau des points de contrôle installés aux entrées et sorties d’Afrin, attestent que la TSK et l’ASL contrôlent les civils afin d’éviter l’intrusion de terroristes dans la région.
De plus, certains suspects sont remis à la TSK et l’ASL par les Afriniens.
Chaque jour, les membres de la TSK distribuent environ 15 mille pains et fournissent de l'eau potable à l’ensemble des habitants.
Alors que l’Agence turque de la gestion des catastrophes et des situations d'urgence (AFAD) et le Croissant Rouge turc se rendent dans chaque village, les soldats turcs poursuivent le ratissage de la zone et neutralisent des douzaines de mines quotidiennement.
- "L’objectif des points de contrôle est d’empêcher les vols et l’introduction de véhicules chargés d’explosifs"
Les civils de la région ont fait part à Anadolu de leurs observations concernant les pratiques de sécurité mises en œuvre.
Mohamed Moustapha, habitant d’Afrin originaire de Djinderes, a confié que depuis trois jours il a effectué plusieurs passages au niveau des points de contrôle.
"Mon frère est mort à Jinderes. Il a une maison à Afrin. Depuis trois jours j’entre et je sors par ces points de contrôle installés par la TSK et l’ASL dans le but d’empêcher l’entrée des véhicules chargés d’explosifs, de prévenir les vols et les pillages », a-t-il partagé.
"Aujourd’hui, nous sommes arrivés à Afrin. Il n’y a aucun problème concernant l’entrée et la sortie des véhicules. Les civils se rendent chez eux et dans les villages sans aucun problème. Ils souhaitent tous la bienvenue à la TSK et à l’ASL lorsqu’ils les croisent", indique à son tour Mohammed Souleimane, également originaire de Jinderes.
Indiquant que la plupart des habitants ont regagné leur foyer, Souleimane explique que les villages ont presque retrouvé leur ancienne population.
- "Nos frères de l’armée turque inspectent les véhicules et vérifient l’intérieur"
"Nos frères de l’armée turque inspectent les véhicules et vérifient l’intérieur. Personne ne dit rien tant que le véhicule possède une carte grise et que son conducteur est en mesure de présenter son permis de conduire. Je salue le peuple turc, son gouvernement et les membres de l’ASL".
Abderrezzak Abou Adlane affirme également que les civils ne rencontrent aucun problème dès lors qu’ils sont en mesure de fournir les documents demandés par les forces de sécurité.
"Les points de contrôle facilitent l’entrée et la sortie des civils", insiste-t-il.
Un autre chauffeur, Mohamed Al-Mohamed indique qu’il transporte des voyageurs entre Afrin et Idleb et qu’il ne rencontre aucun désagrément.
- "Les points de contrôle de l'armée turque garantissent la sécurité de la région"
"Dieu merci, la situation est plus calme et plus sûre. Les points de contrôle de l'armée turque garantissent la sécurité de la région et préviennent des éventuels pillages. Merci à l’armée turque. Personnellement, je veux que l'armée reste en permanence dans la région", partage Halih, villageois de Kafer Safra (Idleb) qui entre à Afrin sans aucun problème.
- Ouverture des conduites d’eau
Lors de la construction des tranchées et des tunnels, l’organisation terroriste du YPG/PKK a endommagé de nombreuses conduites d'eau ce qui a généré la coupure d’eau dans la région.
À la suite des travaux menés par la Direction de l'eau et l'administration des égouts de la municipalité de Hatay (Sud), les civils dans le centre ville d’Afrin ont retrouvé, la semaine dernière, l’eau après un mois de coupure.
"Notre peuple a retrouvé la paix avec l’arrivée de la TSK et de l’ASL. Ne croyez pas aux rumeurs. Personne n'a autant causé de dommages que le PKK", ont martelé les habitants, heureux de retrouver l’eau.
- Les Afriniens gouvernent eux-mêmes
Jeudi, un parlement temporaire a été mis en place, par des représentants civils kurdes, arabes et turkmènes d’Afrin, dans le centre-ville afin d’assurer les services publics locaux.
Seuls les habitants d’Afrin peuvent adhérer au Parlement créé sous l'égide de la Coalition nationale de l'opposition syrienne et des Forces révolutionnaires.
Züheyir Heydar, élu à la présidence, a souligné que le Parlement a été établi à titre temporaire et que des élections plus démocratiques seront assurées après le retour de l’ensemble des civils.
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