Présidentielle en France : les électeurs iront aux urnes le 10 avril
- Les 48,7 millions d'électeurs se rendront aux urnes pour élire le Président de la République

Ile-de-France
AA / Paris
Les électeurs français iront aux urnes, dimanche 10 avril, pour élire le nouveau président de la République.
Le pays compte 48,7 millions d'électeurs en France, dont 1,4 million résidant hors de France.
Lors du premier tour de l'élection, 12 candidats s’affronteront, dont le président Emmanuel Macron.
Le scrutin débutera à 8h00 et se terminera à 19h00 (heures locales), continuera jusqu'à 20h00 dans les métropoles.
Les électeurs testés positifs au coronavirus seront autorisés à se rendre au bureau de vote, à condition de porter un masque.
Les instituts de sondages pourront publier leurs estimations dès la fermeture du dernier bureau de vote.
Les résultats officiels du premier tour seront dévoilés le 13 avril. Si aucun candidat ne parvient à obtenir 50% des voix, un second tour sera organisé le 24 avril : les électeurs devront faire leur choix entre les deux candidats ayant obtenu le plus de voix au premier tour.
Le nouveau président prendra ses fonctions le 13 mai.
Les candidats qui se distinguent des autres, selon les sondages d'opinion, sont le président sortant, Emmanuel Macron (%26), et la candidate d'extrême-droite, Marine Le Pen (22%), alors que Jean-Luc Mélenchon est à 17%, Valérie Pécresse et Eric Zemmour à 9% chacun.
L'opinion publique et les sondages signalent un second tour pour Macron et Le Pen. Dans ce cas-là, les estimations sont à 53% pour Macron et 47% pour Le Pen.
Lors des élections en 2017, Macron avait remporté 66,1% des voix, contre 33,9% pour Le Pen.
La guerre entamée par la Russie en Ukraine le 24 février, a eu des effets sur la campagne électorale.
Le président Macron a préféré se concentrer sur les responsabilités de son poste et non se focaliser sur sa campagne électorale.
Élu grâce aux politiques libérales en 2017, Macron a vu la baisse de sa popularité à cause des Gilets jaunes et des problèmes économiques et sociaux. Il a été également décevant quant à la politique étrangère.
Il s'est ensuite orienté vers des politiques "populistes", adoptant la "loi séparatisme" qui, selon les experts, auraient servi à Macron de légaliser l'islamophobie dans le pays.
Durant la guerre en Ukraine, Macron s'est souvent entretenu par téléphone avec ses homologues russe et ukrainien, Vladimir Poutine et Volodymyr Zelenksy, pour des efforts de paix.
Le président français s'est déclaré en faveur d'une retraite minimale à 1 100 euros pour les personnes ayant réalisé une carrière complète. Il souhaite passer le départ à la retraite à 65 ans progressivement d'ici 2032, une proposition phare, qui demeure toutefois impopulaire.
- Le Pen
Marine Le Pen se présente pour la troisième fois à l'élection présidentielle. La question migratoire est un volet important de ses projets. Elle prévoit l'interdiction du port de voile dans l'espace public. Le Pen prévoit en outre l'expulsion des délinquants et criminels étrangers qui menacent l'ordre public.
- Zemmour
Issu d'une famille juive d'origine algérienne, Zemmour se distingue par l'intensité des sujets tels que l'islam, les migrants, les musulmans et les femmes voilées, dans son discours.
Il a été condamné trois fois à des amendes pour des propos de haine contre les musulmans. Ses promesses se concentrent notamment sur la restriction des musulmans et des ressortissants étrangers.
- Pécresse
Valérie Pécresse préside le Conseil régional d'Île-de-France depuis 2015. Le discours électoral de Pécresse se concentre sur la migration et les sujets sécuritaires.
- Mélenchon
Candidat à la présidence pour la troisième fois, Mélenchon avait remporté 19,58% et 11,1% des voix lors des élections en 2017 et 2012 respectivement.
Il promet le droit de vote à 16 ans, veut assurer l'égalité femmes / hommes et se distingue des autres candidats par ses propos plutôt positifs envers les musulmans.
- Hidalgo
La maire de Paris, Anne Hidalgo promet d'augmenter les salaires des enseignants, d'assurer l'égalité des salaires entre femmes et hommes et le droit de vote à 16 ans.
- Jadot
Le député européen Yannick Jadot prévoit un investissement annuel de 50 milliards d'euros pour redresser l'économie du pays. Il est en faveur d'un mandat présidentiel de sept ans. Les problèmes écologiques sont ses priorités.
*Traduit du turc par Nur Asena Ertürk
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