Quds
AA/Jérusalem
La décision de Buenos Aires d’annuler le match amical, initialement prévu entre l’équipe de l’Argentine et celle d’Israël, pour samedi prochain à Jérusalem, a suscité une polémique à Tel Aviv, sur les parties responsables de l’organisation du match dans la ville de Jérusalem occupée.
La ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, a indiqué que le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, avait lui-même demandé au président de l’Argentine, Mauricio Macri, d’organiser le match entre les équipes des deux pays, dans la ville de Jérusalem.
Des responsables israéliens ont tenu Regev pour unique responsable de l’annulation du match, vu qu’elle tenait à changer le lieu de la rencontre de Haïfa à Jérusalem.
Pour se défendre, la ministre israélienne a présenté une lettre signée par Netanyahu, qui demandait à Macri d’organiser le match à Jérusalem « la capitale éternelle d’Israël ».
La Fédération de football d’Argentine a décidé, officiellement mercredi, d’annuler le match, prévu pour samedi prochain dans la ville de Jérusalem occupée.
Cette décision a été prise à la suite de protestations palestiniennes, dirigées par la Fédération de football de Palestine, et d’une campagne lancée par les activistes du Mouvement de « Boycott d’Israël ».
Une polémique a éclaté en Israël après l’annulation du match et la ministre de la Culture a été tenue pour responsable, en raison du transfert du match de Haïfa à Jérusalem.
Lors d’une visite à Londres, mercredi, Netanyahu a nié avoir demandé de changer l’endroit du match à Jérusalem. Cependant, Regev a présenté la lettre signée par le Premier ministre, datée du 12 mars dernier.
« Ce n’était pas ma décision, je n’ai pas demandé de changer l’endroit du match et je ne sais pas quelle pression a été exercée », a indiqué Netanyahu, cité par le journal israélien « Yediot Aharonot ».
Et d’ajouter que « c’est Regev qui a demandé de transférer le match à Jérusalem et l’équipe d’Argentine s’est retirée à cause des menaces terroristes contre ses joueurs ».
La ministre israélienne de la Culture avait souligné, lors d’une conférence de presse tenue mercredi, que « des menaces terroristes » contre les joueurs de l’équipe d’Argentine l’ont obligée de prendre une telle décision.
Regev tentait de repousser les accusations qui lui sont dirigées, d’être responsable de cette annulation.
Le Contrôleur d’Etat en Israël a décidé, dans ce contexte, de lancer une enquête sur le changement de l’endroit du match de Haïfa à Jérusalem.
L’enquête portera également sur la répartition des tickets du match, dont le nombre consacré au public était très faible.
Le ministère de la Culture avait, d’autre part, dépensé 2.7 millions de shekels (757 mille dollars) de l’argent public sur le transfert de l’endroit du match.
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La décision de Buenos Aires d’annuler le match amical, initialement prévu entre l’équipe de l’Argentine et celle d’Israël, pour samedi prochain à Jérusalem, a suscité une polémique à Tel Aviv, sur les parties responsables de l’organisation du match dans la ville de Jérusalem occupée.
La ministre israélienne de la Culture, Miri Regev, a indiqué que le Premier ministre, Benyamin Netanyahu, avait lui-même demandé au président de l’Argentine, Mauricio Macri, d’organiser le match entre les équipes des deux pays, dans la ville de Jérusalem.
Des responsables israéliens ont tenu Regev pour unique responsable de l’annulation du match, vu qu’elle tenait à changer le lieu de la rencontre de Haïfa à Jérusalem.
Pour se défendre, la ministre israélienne a présenté une lettre signée par Netanyahu, qui demandait à Macri d’organiser le match à Jérusalem « la capitale éternelle d’Israël ».
La Fédération de football d’Argentine a décidé, officiellement mercredi, d’annuler le match, prévu pour samedi prochain dans la ville de Jérusalem occupée.
Cette décision a été prise à la suite de protestations palestiniennes, dirigées par la Fédération de football de Palestine, et d’une campagne lancée par les activistes du Mouvement de « Boycott d’Israël ».
Une polémique a éclaté en Israël après l’annulation du match et la ministre de la Culture a été tenue pour responsable, en raison du transfert du match de Haïfa à Jérusalem.
Lors d’une visite à Londres, mercredi, Netanyahu a nié avoir demandé de changer l’endroit du match à Jérusalem. Cependant, Regev a présenté la lettre signée par le Premier ministre, datée du 12 mars dernier.
« Ce n’était pas ma décision, je n’ai pas demandé de changer l’endroit du match et je ne sais pas quelle pression a été exercée », a indiqué Netanyahu, cité par le journal israélien « Yediot Aharonot ».
Et d’ajouter que « c’est Regev qui a demandé de transférer le match à Jérusalem et l’équipe d’Argentine s’est retirée à cause des menaces terroristes contre ses joueurs ».
La ministre israélienne de la Culture avait souligné, lors d’une conférence de presse tenue mercredi, que « des menaces terroristes » contre les joueurs de l’équipe d’Argentine l’ont obligée de prendre une telle décision.
Regev tentait de repousser les accusations qui lui sont dirigées, d’être responsable de cette annulation.
Le Contrôleur d’Etat en Israël a décidé, dans ce contexte, de lancer une enquête sur le changement de l’endroit du match de Haïfa à Jérusalem.
L’enquête portera également sur la répartition des tickets du match, dont le nombre consacré au public était très faible.
Le ministère de la Culture avait, d’autre part, dépensé 2.7 millions de shekels (757 mille dollars) de l’argent public sur le transfert de l’endroit du match.
