Plusieurs dirigeants affluent en Chine pour l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin malgré les appels au boycott
- Les États-Unis, l'Australie, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon, les Pays-Bas et le Danemark ont annoncé précédemment un boycott diplomatique des Jeux olympiques

Beijing
AA / Beijing
La capitale chinoise, Pékin, a accueilli plusieurs dirigeants de pays qui ont afflué pour assister à la cérémonie d'ouverture des vingt-quatrièmes Jeux olympiques d'hiver, ce vendredi.
L'agence américaine Associated Press a rapporté que le président russe, Vladimir Poutine, est arrivé ce vendredi à Pékin, pour assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques.
Et d’ajouter que la visite de Poutine prévoit des entretiens avec son homologue chinois Xi Jinping, pour une première rencontre personnelle entre les deux dirigeants, depuis 2019.
La capitale chinoise a également reçu le prince héritier d'Abou Dhabi, Mohammed bin Zayed Al Nahyan, et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, pour assister à la cérémonie d'ouverture, selon les agences de presse émiratie et égyptienne.
Parmi les personnalités internationales présentes à l'ouverture des JO, figurent le roi du Cambodge, Norodom Sihamoni, la présidente du Singapour, Halimah Yacob, et le président du Parlement sud-coréen, Park Byeong-seug.
Également présent le président argentin Alberto Fernandez, le président équatorien Guillermo Lasso, le président kazakh Kassym-Jomart Tokaïev et le président kirghize Sadr Jabarov.
Le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane et l'émir du Qatar, le cheikh Tamim bin Hamad Al Thani comptent aussi parmi les dirigeants présents pour la cérémonie d’ouverture.
La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Pékin devrait également être suivie par le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, et le Directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.
La cérémonie d'ouverture des JO est prévue pour ce vendredi, à 20 heures, heure de Pékin (12 heures GMT).
Les Jeux olympiques d'hiver de 2022 se dérouleront sur fond d'un boycott des pays occidentaux, parmi lesquels les États-Unis, l'Australie, le Royaume-Uni, le Canada, le Japon, les Pays-Bas et le Danemark.
Ces pays avaient annoncé qu'ils ne délégueraient aucun officiel pour assister aux Jeux olympiques de Pékin, et ce, en signe de protestation contre la situation des droits de l'homme en Chine.
Contrairement à la décision prise par ces pays, la France avait précédemment annoncé son intention de ne pas boycotter diplomatiquement les Jeux olympiques d'hiver de Pékin, notant que la ministre déléguée aux Sports Roxana Maracineanu sera présente lors de la cérémonie d'ouverture.
La Chine est sous les feux de la critique sur fond des violations contre la minorité musulmane ouïghoure.
En 2019, un comité des droits de l'homme des Nations unies a rapporté que la Chine détenait environ un million de musulmans ouïghours dans des camps secrets, dans la région autonome du Xinjiang (Turkestan oriental).
Depuis 1949, Pékin contrôle le territoire du "Turkestan oriental", qui est la patrie des Turcs musulmans "ouïghours", et l’a rebaptisé "Xinjiang", ce qui signifie "la nouvelle frontière".
La Chine dément toute violation des droits de l'homme et dénonce le boycott en tant qu’acte de "trahison contre les principes olympiques".
* Traduit de l’arabe par Mounir Bennour.
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