AA / Bagdad

Le Parlement irakien a déclaré, samedi, que l'accord conclu entre le gouvernement irakien et le gouvernement régional kurde d'Irak (GRK) sur le statut du district de Sinjar, dans le nord du gouvernorat de Ninive, accélérera le retour des populations déplacées.

Le Premier ministre irakien avait annoncé, vendredi, être parvenu à un "accord historique" avec le gouvernement régional kurde, un accord qui, dans le respect de la constitution, permettra de renforcer l'autorité fédérale irakienne à Sinjar en termes de gouvernance et de sécurité.

"L'accord contribuera directement à accélérer le retour des familles déplacées dans leurs foyers et à assurer leur sécurité dans leurs régions", a déclaré le vice-président du Parlement irakien, Bashir al-Haddad.

Al-Haddad a souligné l'importance de la coordination entre Bagdad et Erbil pour assurer la sécurité de Sinjar, la cohésion des services publics et la reconstruction des infrastructures.

Le porte-parole du Premier ministre irakien, Ahmed Mulla Talal, a déclaré vendredi sur Twitter que l'accord mettra fin à l'autorité des groupes étrangers dans le Sinjar, en faisant référence au groupe terroriste PKK.

Le groupe terroriste du PKK était parvenu à s'implanter dans le district de Sinjar à la mi-2014, prétextant la protection de la communauté Yazidi locale contre les attaques de Daech.

Quelque 450 000 Yazidis ont fui Sinjar après que Daech ait pris le contrôle de la région à la mi-2014.

Dans sa campagne de terreur de plus de 30 ans contre la Turquie, le PKK - classé comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'UE - s'est rendu responsable de la mort de près de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.

*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj