Paris condamne la peine de 5 ans de prison infligée à l’anthropologue Fariba Adelkhah en Iran

France
AA/France/Fawzia Azzouz
Paris « condamne avec la plus grande fermeté l'annonce de la condamnation » de l'anthropologue franco-iranienne Fariba Adelkhah et exhorte Téhéran à la libérer, a indiqué samedi la diplomatie française dans un communiqué de presse diffusé sur son site internet.
Adelkhah a été condamnée à 5 années de prison pour « collusion » et « propagande contre le système ».
« Je condamne avec la plus grande fermeté l’annonce de la condamnation de notre compatriote Mme Fariba Adelkhah à une peine d’emprisonnement de 5 ans en Iran » a fait savoir le ministre des affaires étrangères Jean-Yves Le Drian.
Dénonçant une condamnation « politique », il estime que cette « condamnation n’est fondée sur aucun élément sérieux ou fait établi ».
Le chef de la diplomatie française indique par ailleurs que « les autorités françaises restent entièrement mobilisées pour obtenir des autorités iraniennes un accès consulaire à » la franco-iranienne.
« Nous exhortons les autorités iraniennes à libérer immédiatement Mme Adelkhah », conclut le communiqué.
Pour rappel, Fariba Adelkhah, spécialiste du chiisme, est détenue à Téhéran où elle a été arrêtée en juin 2019 et ne cesse de clamer son innocence.
Son compagnon français Roland Marchal, qui avait été arrêté au même moment, a quant à lui été rapatrié en France et libéré fin mars.
L’Iran ne reconnaissant pas la double-nationalité de Fariba Adelkhah, elle est restée retenue sur place.