OTAN : les préoccupations turques concernant l'adhésion de la Finlande et de la Suède au centre des discussions
- "Les discussions sont en cours", a déclaré le Secrétaire d'État américain Blinken, ajoutant être "convaincu qu'elles aboutiront à un consensus"

Ankara
AA / Berlin
Les préoccupations de la Turquie concernant la candidature de la Finlande et de la Suède à l'OTAN font l'objet de discussions, a déclaré, dimanche, le Secrétaire d'État américain Antony Blinken.
"Il y a des discussions en cours ... et l'essentiel tient à ceci : Lorsqu'il s'agit du processus d'adhésion, je suis très confiant dans le fait que nous parviendrons à un consensus", a déclaré Blinken en réponse à une question sur l'opinion négative d'Ankara concernant les demandes d'adhésion des deux pays scandinaves.
Signalant qu'il a discuté de cette question avec le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lors d'une réunion informelle de l'OTAN tenue à Berlin, Blinken a souligné que l’alliance est une institution favorisant le dialogue entre les alliés. "C'est une institution où l'on peut discuter. C'est un espace où l'on peut débattre de toutes les différences que nous pouvons avoir", a-t-il déclaré.
La Finlande a officiellement annoncé, dimanche, sa décision de rejoindre l'OTAN, et la Suède devrait faire de même dans les jours à venir.
Les deux pays doivent obtenir le soutien unanime des 30 États membres de l'OTAN pour rejoindre l'alliance militaire.
La Turquie, membre de longue date de l'OTAN, a exprimé ses objections aux demandes d'adhésion de la Finlande et de la Suède, reprochant aux deux pays nordiques de tolérer et même de soutenir des groupes terroristes comme le PKK/YPG.
La Finlande et la Suède "doivent cesser de soutenir les groupes terroristes" et donner des garanties de sécurité claires à Ankara pour devenir membres de l'OTAN, a déclaré le ministre turc des Affaires étrangères, Mevlut Cavusoglu, lors d'une conférence de presse tenue à Berlin, à l'issue de la réunion informelle de l'OTAN.
Il a souligné que l'OTAN est une alliance sécuritaire au sein de laquelle les États membres doivent faire preuve de solidarité les uns envers les autres.
Au cours de sa campagne de terreur de plus de 35 ans contre la Turquie, le PKK, classé comme organisation terroriste par la Turquie, les États-Unis et l'Union européenne, s'est rendu responsable de la mort de plus de 40 000 personnes. Les YPG sont la branche syrienne du PKK.
*Traduit de l’Anglais par Mourad Belhaj
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