AA/Mohamed Fahd

Le Sultanat d'Oman a indiqué, mercredi, commentant le retrait de Washington de l'Accord nucléaire iranien que "l'option de confrontation n'est dans l'intérêt d'aucune partie".

C'est ce qui ressort d'un communiqué rendu public par le ministère omanais des Affaires étrangères, et diffusé par l'agence de presse (ONA, Officiel) à la suite de la décision du président américain, Donald Trump, de se retirer de l'Accord et de ré-imposer des sanctions économiques à l'Iran.

Les cinq membres permanents du Conseil de sécurité (Russie, États-Unis, France, Chine et Royaume-Uni), ainsi que l'Allemagne, avaient signé, en 2015, un accord avec l'Iran concernant son programme nucléaire.

L’accord vise à limiter l’enrichissement d’uranium iranien, en contrepartie de la levée des sanctions économiques contre ce pays.

"Nous pensons que les Etats-Unis et l'Iran sont concernés par l'établissement de la paix et de la stabilité dans la région, et l'option de confrontation n'est dans l'intérêt d'aucune partie", indique le communiqué du ministère omanais des Affaires étrangères.

"Le Sultanat apprécie la position des cinq autres partenaires dans leur engagement envers cet accord, qui contribuera à la sécurité et à la stabilité régionales et internationales", ajoute le communiqué.

"Le Sultanat d'Oman, qui est lié par des relations d'amitié et de coopération avec les Etats-Unis et l'Iran, continuera à suivre ces développements et à déployer les efforts possibles pour protéger l'état de sécurité et de stabilité dans la région", souligne le communiqué.

La position du Sultanat d'Oman est totalement opposée à celle de l'Arabie Saoudite, des Emirats Arabes unis, du Bahreïn (tous des pays du Golfe) ayant annoncé leur soutien au retrait, quelques minutes après l'annonce de Trump.

L'Oman a organisé des pourparlers secrets entre les Etats-Unis et l'Ira ayant conduit à a conclusion de l'Accord nucléaire, le 14 juillet 2015.