Observatoire international : "L’histoire du "YPG" regorge de violations des droits de l'homme"
Dans le contexte de l'arrestation de militants de la société civile dans la ville syrienne de Raqqa

Afghanistan
AA / Istanbul
L'Observatoire euro-méditerranéen des droits de l'homme a condamné, dimanche, le "passif riche en violations des droits de l'homme" des prétendues "Forces démocratiques syriennes", dont l'organisation terroriste PKK / YPG est le pilier principal, sur fond de l'arrestation de militants de la société civile dans la ville syrienne de Raqqa.
L'Observatoire international (basé à Genève) a déclaré dans un communiqué: "Ces arrestations constituent un nouvel épisode dans la série visant à saper l'action de la société civile et à limiter les libertés publiques et fondamentales dans leurs zones de contrôle dans le nord-est de la Syrie."
L'observatoire a appelé, dans son communiqué à la libération de 4 militants de la société civile arrêtés depuis près d'un mois, dans ce qui est considéré comme une nouvelle violation des libertés dans les zones contrôlées par les "Forces démocratiques syriennes" dans le nord-est de la Syrie.
Le communiqué souligne que ces forces "ne sont pas autorisées à effectuer des arrestations en l'absence d'une autorité judiciaire compétente et en l'absence de tout caractère légitime de ces forces, ce qui rend leurs pratiques assimilables aux enlèvements, qui sont strictement interdits en droit international".
L'Observatoire international a tenu les États-Unis, principal soutien de ces forces, comme responsables de "la poursuite de ces pratiques contraires au droit international".
Et d'ajouter : "Il est inacceptable de fournir un soutien militaire et logistique aux groupes qui tuent, kidnappent et violent quotidiennement les droits les plus fondamentaux des civils sous leur autorité et sapent toutes les activités de la société civile".
Le YPG/PKK a évacué des centaines de terroristes de Daech et leurs familles, ou fermé les yeux sur leur fuite, après le lancement par la Turquie de l'opération Source de paix, à l'est de l'Euphrate.
Ce faisant, le YPG/PKK a tenté de faire chanter les États-Unis et les pays occidentaux, afin de pousser la Turquie à arrêter l'opération.
Le 9 octobre dernier, l'armée turque, avec la participation de l'armée nationale syrienne, a lancé l'opération "Source de paix" dans la zone située à l'est de l'Euphrate pour la débarrasser des organisations terroristes "YPG / PKK" et Daech, et mettre en place une zone de sécurité pour le retour des réfugiés syriens vers Leur pays.
Le 17 du même mois, l'armée turque a suspendu l'opération après qu'Ankara et Washington sont parvenus à un accord stipulant le retrait des terroristes de la région, suivi d'un accord avec la Russie le 22 octobre.
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