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Niger: une base militaire française dans le nord

Objectif: "mieux contrôler la ligne allant de Tessalit au Mali à Faya Largeau au Tchad, en passant par les plateaux de l'extrême nord du Niger, au plus près de la Libye", le général Jean-Pierre Palasset.

07.10.2014 - Mıse À Jour : 07.10.2014
Niger: une base militaire française dans le nord

AA/ Sahel africain

L’armée française est sur le point de mettre en place une base militaire temporaire, dans le nord du Niger, afin de contrer les groupes armés actifs dans la région sahélo-saharienne, ont rapporté mardi des organes de presses locaux, dont le site "Niger Express".

Cette base militaire sera installée à Madama à la frontière avec la Libye, dans le cadre de l'Opération « Berkhane » (opération militaire française au Mali et dans le Sahel africain), en vue de mieux contrôler « la  ligne allant de Tessalit au Mali à Faya Largeau au Tchad, en passant par les plateaux de l'extrême nord du Niger, au plus près de la Libye », a annoncé à la presse le général Jean-Pierre Palasset, commandant de la force Berkhane, cité par le site.

L'installation de la base militaire serait achevée, selon la même source, avant la fin du mois courant.

Le Niger abrite déja, depuis plus d'un an, une base de drones de surveillance militaire française. Cette base a pour mission de lutter contre les activités des groupes terroristes actifs dans la région du Sahel et du sahara africains, à savoir, AQMI (Al-Qaida au Maghreb islamique), MUJAO (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), Ansar Eddine ( groupe armé malien) et Boko Haram ( groupe armé nigérian) et d’assurer la sécurité des sociétés minières, notamment du groupe français Areva, installées dans la région d'Agadez (extrême-nord nigérien).

Le nord du Niger connaît des flux importants qui alimentent les mouvements djihadistes dans la région du Tigharghar, dans le nord du Mali. La base militaire à installer dans la région en question servira à bloquer ces ravitaillements voire à remonter jusqu'à la source, en Libye », a indiqué le général Palasset.

Les combattants liés à al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) ou au groupe dissident dirigé par Mokhtar Belmokhtar dans le sud de la Libye sont estimés à 300 hommes, selon des sources militaires françaises. Ces dernières admettent que le sud libyen est « un point de départ des routes de la contrebande dans la région sahélo-saharienne ».

 
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