AA/ Jérusalem/ Abderraouf Arnaout

Le premier ministre israélien Netanyahu a déclaré que certains pays arabes, dont il n’a pas cité le nom, ne considèrent plus Israël comme  ennemi, formulant le souhait de voir ces pays faire pression sur la Palestine.

Netanyahu a déclaré, vendredi, sur une radio publique israélienne «  le Moyen Orient connaît, aujourd’hui, une transformation profonde et radicale. Certains pays arabes ne se positionnent plus en ennemis d’Israël et le considèrent plutôt comme un partenaire potentiel pour faire face à l’Iran et aux groupes islamistes extrémistes ».

Aucun pays n’a toutefois annoncé avoir eu des communications ou des accords avec Israël  en dépit des déclarations de Netanyahu.

Le premier ministre israélien a ajouté que la question qui se pose actuellement serait de savoir « si ces pays diront un jour aux palestiniens qu’ils doivent également faire des concessions et faire preuve de souplesse comme le fait Israël »

Sans préciser la nature des concessions escomptées, Netanyahu a attiré l’attention sur la reconnaissance d’Israël comme étant l’Etat juif.

L’Egypte et la Jordanie sont, à ce jour, les seuls pays arabes à avoir des relations diplomatiques avec Tel Aviv.

Les  pays arabes se conforment à l’initiative de paix arabe qui considère le retrait d’Israël des territoires occupés depuis 1967 et l’identification d’une issue équitable à la question des réfugiés palestiniens, deux conditions sine qua none pour parvenir à une paix avec Israël.

Netanyahu a fait ces déclarations, vendredi, à son retour des Etats Unis où il a participé aux  travaux de l’Assemblée générale de l’ONU.

Il a, par ailleurs, exprimé son dépit face aux critiques américaines concernant la décision d’Israël de construire 2610 nouvelles unités coloniales à Givat Hamatos dans la ville palestinienne de Beit Safafa( sud de Jérusalem).