Michel Sleiman réclame des ponts aériens de livraison d'armes pour le Liban
L'ex-président libanais a demandé au ministre de la Défense et à l’état-major de l’armée "d’arrêter des mesures immédiates pour convoquer des réservistes et leur assigner des missions de maintien de la sécurité".

AA/ Beyrouth/ Hamza Tekin
L’ancien Président libanais, Michel Sleiman, a réclamé, mardi, l’établissement de ponts aériens pour la livraison d'armes et de munitions à l’armée libanaise en vue de la soutenir dans sa lutte contre le courant mondial de «Takfir al-Alami».
Dans une allocution télévisée, Sleiman a dit : «Nous appelons à sdépasser de certaines procédures routinières relatives à la livraison des armes et des munitions à l’armée libanaise et l’établissement de ponts aériens avec le Liban».
L’Arabie Saoudite avait annoncé au mois de janvier 2014 son appui à l’armée libanaise avec une enveloppe de l’ordre de trois milliards de dollars pour financer des acquisitions d’armes française. Un autre montant saoudien d’un milliard de dollars a été offert au Liban au mois d’aout dernier, pour subvenir aux «besoins militaires urgents» de l’armée dans sa lutte contre les groupes « terroristes ».
Sleiman, dont le mandat se prolonge faute d'élection d'un nouveau président au Liban, a demandé au ministre de la Défense et à l’état-major de l’armée «d’arrêter des mesures immédiates pour convoquer des réservistes et leur assigner des missions de maintien de la sécurité là où le besoin se fait sentir (villes et villages)».
A cette occasion, l’ancien Président libanais a appelé la communauté internationale à soutenir le gouvernement libanais et à venir en aide à l’armée dans sa bataille contre le courant mondial «Takfir al-Alami».
De violents affrontements avaient éclaté, le 2 août dernier, à Arsal dans l’Est du Liban, entre l’armée libanaise et des groupes armés venant de Syrie, sur fond de l'arrestation par l’armée libanaise de Imed Ahmed Gomaa, chef de la brigade syrienne «Fajr Al Islam» (l'Aube de l'Islam), faction armée ayant prêté allégeance à "l’EI". Ces affrontements se sont poursuivis cinq jours durant et ont fait des dizaines de morts et de blessés parmi les hommes armés et d'au moins 17 soldats libanais tués et 86 autres blessés.
L’Association des Oulémas musulmans avait annoncé, le 22 août dernier, la suspension des efforts de médiation entre le gouvernement libanais et la branche de "l'EI" dans la région de Qalamoun (Ouest de la Syrie). Désormais une délégation de négociateurs qataris assure la médiation entre les autorités libanaises et les groupes armés au sujet des soldats détenus.
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