AA/Rabat/ Khaled Majdoub

La coopération avec la France en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme est plus que jamais nécessaire, a déclaré le  ministre marocain des Affaires étrangères, Slaheddine Mézouar .

Mézouar qui s’exprimait lundi à Rabat  au cours d’une conférence de presse conjointe avec son homologue français Laurent Fabius, en visite de deux jours au Maroc,  a signalé que son pays avait choisi  l’appui des Émirats Arabes Unis pour faire face à l'EIIL et que des forces marocaines combattent aux côtés de celles émiraties. .

Le ministre marocain des Affaires étrangères a affirmé que le Maroc et la France sont parvenus à un règlement pour les problèmes en suspens ajoutant que les deux pays sont liés par des accords bilatéraux et internationaux.

De son côté, Fabius s’est félicité de la solidité des relations entre la France et le Maroc citant toutefois les difficultés qui ont caractérisé récemment ces relations.

«Ma visite au Maroc vise à impulser les relations franco-marocaines  dans tous les domaines» a-t-il dit soulignant la disposition de son pays à promouvoir les relations bilatérales notamment dans le domaine politique .

En février dernier, le président français François Hollande avait reçu à l'Elysée le Roi du Maroc Mohammed VI . La réunion avait porté sur les relations bilatérales, outre des questions régionales et internationales.

Les deux partis s’étaient félicité dans une déclaration conjointe, de l’accord bilatéral signé le 31 janvier dernier sur la coopération judiciaire.

En 2014,  une crise diplomatique a éclaté entre la France et le Maroc allant jusqu’à la convocation de l’ambassadeur de France à Rabat par le ministère marocain des Affaires étrangères et la suspension de tous les accords de coopération judiciaire en cours entre les deux pays.

Le Maroc avait exigé des précisions sur des déclarations faites par l’ambassadeur de France à Washington, François Delattre, dans les quelles il avait affirmé que «Le Maroc est une maîtresse avec laquelle on dort toutes les nuits, dont on n'est pas particulièrement amoureux mais qu'on doit défendre».

La crise diplomatique s’est accentuée lorsqu’en mars 2014, le ministre marocain des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, en escale à l'aéroport Roissy-Charles de Gaulle à Paris, avait subi une fouille "approfondie".