L'UE échoue à infliger des sanctions à la Biélorussie
-Les dirigeants des Etats de l'Union examineront ce dossier à nouveau au cours d'un sommet qui se tiendra les 24 et 25 septembre courant.
Brussels Hoofdstedelijk Gewest
AA / Bruxelles
Josep Borrell, haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, a annoncé, lundi, que les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont échoué à s'accorder pour imposer des sanctions à la Biélorussie.
C'est ce qui ressort d'une conférence de presse animée par Borrell à l'issue de la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.
Il a souligné que les ministres ont refusé de reconnaître la légalité du président de la Biélorussie, Alexandre Loukachenko, à cause des exactions commises, au cours de la dernière élection présidentielle.
Il a indiqué que l'opposition en Biélorussie propose la tenue de nouvelles élections qui se tiendra sous les auspices de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Borrell a relevé que les ministres des Affaires étrangères de l'Union ont rencontré l'opposante biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa.
Il a ajouté qu’imposer des sanctions n'a pas été possible, en l'absence de consensus entre les Etats membres, relevant que les dirigeants des pays de l'Union examineront ce dossier à nouveau au cours d'un sommet qui se tiendra le 24 et 25 septembre.
Le haut responsable européen a expliqué que les sanctions à l'encontre de la Biélorussie ont été rejetées pars la direction de Chypre grecque, relevant que cette dernière a conditionné son accord par des sanctions similaires qui seront infligées à la Turquie.
La Biélorussie est secouée, depuis plus de 6 semaines, par des manifestations réclamant le retrait du président Loukachenko, après 26 ans passés au pouvoir. Les manifestants rejettent l'annonce faite par la commission électorale centrale de la victoire de Loukachenko avec près de 80pc des voix dans des élections tenues le 9 août dernier.
Des militants des droits de l'homme ont évalué le nombre des manifestants sortis protester, dimanche, dans la capitale Minsk, à près 200 milles, tandis que la police a avancé le chiffre de 20.000 seulement dans l'ensemble des régions du pays.
*Traduit de l'arabe par Hatem Kattou
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