Politique

L'Irlande rejette la "réponse brutale" d'Israël aux manifestations "d'Al-Aqsa"

- Le ministre irlandais des Affaires étrangères et de la Défense, Simon Coveney, a déclaré que la menace d'évacuer le quartier "Sheikh Jarrah" de ses résidents palestiniens est "inacceptable".

1 23  | 10.05.2021 - Mıse À Jour : 13.05.2021
L'Irlande rejette la "réponse brutale" d'Israël aux manifestations "d'Al-Aqsa"

Istanbul

AA/Istanbul

L'Irlande a exprimé, lundi, son rejet de la "réponse brutale" des forces israéliennes aux manifestations à la mosquée Al-Aqsa dans la ville palestinienne occupée de Jérusalem.

Lundi matin, plus de 305 Palestiniens ont été blessés, dont 7 grièvement, lors des affrontements qui ont éclaté avec les forces israéliennes suite à la tentative des colons de prendre d'assaut la mosquée Al-Aqsa, selon le Croissant-Rouge palestinien.

Le ministre irlandais des Affaires étrangères et de la Défense, Simon Coveney, a indiqué, par le biais de son compte Twitter, que les expulsions et les menaces à l’encontre des Palestiniens dans le quartier de Sheikh Jarrah (à Jérusalem) et la réponse brutale des forces sécuritaires israéliennes sont inacceptables.

Israël veut expulser les familles palestiniennes des maisons construites en 1956 dans le quartier de Sheikh Jarrah, où les associations de colons prétendent qu’elles étaient fondées sur des terres qui appartenaient à des juifs avant 1948.

Coveney a affirmé que « le droit à la liberté de réunion pacifique n'est pas négociable », appelant à « la fin de la violence et de la provocation».

Depuis le début du mois de Ramadan, la ville occupée de Jérusalem a connu une escalade d'attaques perpétrées par les forces de police et des colons israéliens, en particulier dans les quartiers «Bab al-Amoud» et «Sheikh Jarrah».

Vendredi et samedi soir, les attaques israéliennes contre des fidèles de la mosquée Al-Aqsa et de Jérusalem en général ont fait environ 300 blessés, selon le Croissant-Rouge palestinien.

Les Palestiniens disent qu'Israël œuvre à «judaïser» Jérusalem, qu'il considère, dans ses parties occidentale et orientale, comme sa «capitale unifiée et éternelle».

Les Palestiniens adhèrent à Jérusalem-Est en tant que capitale de l'État souhaité, sur la base de résolutions de la légitimité internationale, qui ne reconnaissent pas l'occupation de la ville par Israël en 1967, ni son annexion en 1981.

*Traduit de l’arabe par Wejden Jlassi

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