AA / Tripoli

Le ministre libyen des Affaires étrangères, Mohamed Siyala, a discuté, dimanche, avec l’ambassadeur allemand à Tripoli, Oliver Owcza, des moyens de soutenir la relance du processus politique.

C’est ce qui ressort d’un communiqué mis en ligne, dimanche, par le ministère libyen des Affaires étrangères sur son compte Twitter.

La rencontre, qui a eu lieu, dans la capitale Tripoli, a permis de « passer en revue les derniers développements survenus en Libye ».
Siyala a examiné avec Owcza les « voies et moyens à même de soutenir la relance du processus politique conformément aux conclusions de la Conférence de Berlin et des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU y afférentes ».

Le 8 juillet courant, le ministre allemand des Affaires étrangères, Heiko Maas, a appelé les parties libyennes à aménager Syrte (450 Km à l’est de Tripoli) et al-Jofra (650 Km à l’est de Tripoli) comme zones démilitarisées.

Maas avait indiqué, lors d’une allocution prononcée au Conseil de sécurité, que l’aménagement de cette zone sera le premier pas pour la reprise des pourparlers, relevant que six mois se sont écoulés depuis la tenue de la Conférence de Berlin sans pour autant parvenir à une solution.

Berlin a accueilli, le 19 janvier dernier, une Conférence internationale sur la Libye. La Conférence a appelé à un cessez-le-feu et à un retour au processus politique pour identifier une solution à la crise. Les milices du général putschiste Khalifa Haftar n’avaient pas respecté ces recommandations.

Avec le soutien de plusieurs pays arabes et occidentaux, les milices de Haftar ont lancé, le 4 avril 2018, une attaque contre la capitale Tripoli ; faisant de nombreuses victimes et blessés dans les rangs de la population civile, avant d’essuyer de lourdes défaites. Après ces revers, des appels ont été lancés pour favoriser le dialogue et une solution politique à la crise qui se détériore depuis des années.