
AA / Benghazi (Libye) / Moaataz al-Majbri
Le ministère libyen de l’Intérieur a annoncé, dimanche, l’assassinat du chef de sûreté de la ville de Sabrata (Ouest) qui a essuyé une série de coups de feu devant son domicile, par des hommes armés non-identifiés.
Dans un faire-part rendu public, dimanche soir, et dont l’agence Anadolu a eu copie, le ministère de l’Intérieur exprime ses plus vives condoléances à la famille du défunt, le colonel Hassan Kamouka, chef de sûreté de la ville de Sabrata, assassiné devant son domicile, aujourd’hui ».
Le ministère a tenu à préciser dans son communiqué que les autorités « poursuivront les auteurs de crapuleux crime pour les traduire en justice ».
« Cet acte criminel n’empêchera point les policiers d’accomplir leur devoir national », poursuit le communiqué.
La Libye est en proie, depuis la chute du régime du colonel disparu Mouammar Kadhafi, en octobre 2011, à une détérioration sécuritaire sans précédent, à cause, particulièrement, de la prolifération des armes aux mains de groupes qui échappent au contrôle du pouvoir central.
Des milices s’affrontent, depuis le 13 juillet courant, dans la capitale Tripoli, dans le but de contrôler l’aéroport internationale de la capitale. Les affrontements opposent les milices al-Qaaqaa et Essawaek et celles du Zenten d’une part aux forces de la sauvegarde de la sécurité et de la stabilité de la Libye formés.
Le bilan des victimes des affrontements enclenchés le 13 juillet courant dans la capitale libyenne Tripoli, s’élève à 97 morts et 404 blessés, selon un communiqué, rendu public, dimanche, par le ministère libyen de la Santé,