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Libye: Haftar ne contôle pas le passage frontilier avec la Tunisie, selon "Fajr Libya"

«Le littoral de l’ouest de la capitale (Tripoli) ainsi que toutes ses villes, sont sous le contrôle des forces de Fajr Libya», (Responsable de Fajr Libya à Anadolu)

11.12.2014 - Mıse À Jour : 11.12.2014
Libye: Haftar ne contôle pas le passage frontilier avec la Tunisie, selon "Fajr Libya"

AA / Tripoli / Oussama Ali

Ahmed Hadia, porte-parole de «Deraa al-Wosta», l’une des principales unités des forces de «Fajr Libya» (l’aube de la Libye), a nié que des forces alliées au général libyen à la retraite Khalifa Haftar, aient pris le contrôle du passage de Ras Jedir, situé à la frontière tuniso-libyenne.

11 décembre 2014 14:10.

Il a également annoncé la mise en place de la salle des opérations de  son groupe, Fajr Libya, par le Chef d'état-major de l'armée issue du Congrès général national (ancien parlement) à Tripoli.

Hadia a ajouté que «la salle des opérations a entamé son activité hier (mercredi) par la libération de la ville de Ajilate, et qu'elle est sur le point de libérer des casernes dans l’ouest de la Libye contrôlées par les forces alliées à Haftar», ajoutant que «l’opération ne prendra pas beaucoup de temps ».

Abdullah al-Thani, Premier ministre du gouvernement issu du Parlement (tenu à Tobrouk dans l’est du pays), avait déclaré, mercredi, sur une chaine télévisée, que les forces alliées avec le général Haftar avaient pris le contrôle du passage frontalier de Ras Jedir ainsi que d’un village proche de la capitale (sans en préciser le nom).

Il avait ajouté que ses forces «s’avancent vers la capitale dont la libération du contrôle de Fajr Libya n’est plus qu’une question de jours».

Plusieurs villes libyennes, notamment la capitale Tripoli (Ouest) et Benghazi (Est),  vivent depuis des mois  au rythme de conflits sanglants entre des milices armées qui visent  le pouvoir.

La Libye subit par ailleurs une profonde crise politique entre deux courants idéologiquement opposés, à savoir le courant libéral et celui d'obédience islamique. Une crise qui a fini par donner naissance à une bipolarité gouvernementale véhiculée par deux parlements: le Congrès Général National (ancien parlement qui a repris ses séances tout récemment) et le parlement de Tobrouk (récemment dissous  par décision de la cour constitutionnelle suprême).

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