
AA/Beyrouth/Jad Yatim
Les parlementaires libanais ont échoué mercredi, pour la deuxième fois au cours d’une semaine, à élire un nouveau président de la République.
Faute de « quorum constitutionnel », le président du parlement libanais Nabih Berri a été contraint de reporter l’élection du nouveau président de la République à la séance du 7 mai .
Le nouveau président succédera au président libanais en poste, Michel Sleiman, dont le mandat viendra terme le 25 mai prochain.
Berri avait annoncé le report, peu après la séance de mercredi en présence de 76 parlementaires. Le quorum constitutionnel requis étant les deux tiers des députés du parlement, soit 86 sur 128 élus.
Ont assisté à la séance de mercredi, les groupes parlementaires de la coalition du "14 Mars" pro-révolution syrienne, dont notamment "le courant du Futur", les "Forces libanaises", "Al Katayab", outre le groupe du président du parlement, sous l’égide de la Coalition du « 8 Mars" pro-régime de Bachar al-Assad et le bloc parlementaire du leader druze Walid Joumblatt ainsi que certains centristes.
En contrepartie, les députés de « Hezbollah » et du « Courant patriotique libre » (CPL) de Michel Aoun et le reste des composantes du groupe du« 8 mars » ont boycotté la séance.
Deux candidats ont officiellement annoncé leur candidature au poste de président de la République, respectivement le président du parti des « forces libanaises » (FL), Samir Geagea, parrainé par le groupe du « 14 mars » et Henri Hélou, candidat du leader druze Walid Joumblatt. Les forces de la Coalition de « 8 mars » n’ont pas encore officiellement annoncé leur candidat.
Lors de la première séance électorale tenue, le 23 avril courant, le Parlement libanais n’a pas réussi à trouver un successeur au Président sortant Michel Sleiman, puisqu’aucun des deux candidats n’a réussi à avoir le nombre de voix requis.
Les résultats du scrutin, annoncés alors par Berri, affichaient 52 bulletins de vote blanc, 48 voix pour le compte de Samir Geagea, le candidat de la Coalition de « 14-Mars » et des forces libanaises, alors que Henri Hélou, le candidat centriste, soutenu par le leader druze, Walid Joumblatt, n’a obtenu que 16 voix.