
AA - Madrid - Tuncay Çakmak
Le gouvernement espagnol a voté une nouvelle loi apportant des restrictions à la liberté de manifester qui prend effet mercredi.
Ces mesures, qui prennent effet le 1er juillet, visent à limiter l’impact des manifestations de plus en plus nombreuses à cause de la crise économique.
De nombreuses protestations à travers tout le pays sont organisées par les groupes de gauche, dénonçant la politique du Parti Populaire (PP), (droite conservatrice au pouvoir) voulant «faire taire le mécontentement populaire».
Les manifestations, portant le nom de «siège du parlement», ne pourront plus se tenir devant les grands bâtiments symboliques tels que le Parlement, les grands tribunaux, la Bourse ou le Sénat.
Les individus qui ne respecteront pas ces interdictions, seront susceptibles d’être verbalisés pour des montants allant de 100 euros à 600 mille euros.
La « Loi de protection des citoyens» a été contestée par les partis d’opposition devant la Cour Constitutionnelle.
Depuis le début de la crise économique, des milliers de manifestations sont organisées tous les jours en Espagne. En 2013, plus de 4 milles manifestations ont été enregistrées.