AA / Beyrouth / Hamza Tekkin

L’Organisation des «Brigades des Libres Sunnites - Baalbek » a annoncé son allégeance à l’émir de l’organisation de l’Etat Islamique en Irak et au Levant» (EIIL) Abou Bakr el-Baghdadi, en tant que "Calife des Musulmans" », et apporte son "appui au Calife et aux efforts qu'il déploie «au service de l’Islam et de la justice".

Dans un tweet posté sur réseau social, l’organisation a souligné : «Nous annonçons avec fierté notre allégeance au moujahid Abou Bakr al-Baghdadi en tant que Calife des Musulmans».

«Nous faisons part de notre soutien entier à l’œuvre entreprise par 'l’Etat Islamique' au service de l’Islam et de la Justice», considérant «qu’il est du devoir de chaque musulman de s’employer à trouver un Calife apte à faire régner la Loi islamique».

L’EIIL avait annoncé dimanche, par la voie de son porte-parole Abou Mohamed al-Adnani, dans un enregistrement audio, «l’établissement du Califat islamique» et l’allégeance faite à son chef Abou Bakr al-Baghdadi en tant que «Imam et Calife des Musulmans là où ils se trouvent».

Le Calife est le chef temporel de la Oumma (Communauté mondiale des Musulmans). Le Califat a été abolie en 1924 à Istanbul.

L’Organisation des «Brigades des Libres Sunnites – Baalbek» avait revendiqué plusieurs attentats-suicide commis au Liban au cours de l’étape écoulée, le dernier en date étant celui perpétré jeudi, dans un des hôtels de Beyrouth, au moment où les forces de l’ordre perquisitionnaient l’établissement.

« L’EIIL- Province de Damas-al-Qalamoun » avait, pour sa part, revendiqué, vendredi dernier, sur «son» compte tweeter le début de «l’invasion» du Liban et revendiqué sa responsabilité  dans l’attentat commis à l’hôtel de al-Rawcha, tout en menaçant l’armée libanaise et le «Hezbollah» de «centaines de candidats au martyr».

L’organisation du «Front al-Nosra – Liban» avait mis en garde au mois de mars dernier que le compte tweeter des «Brigades des Libres Sunnites – Baalbek» est un compte manipulé, œuvre des « services de renseignements et fondé sur le mensonge et les allégations ».