AA - Newport - Nur Gülsoy

Le sommet de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) a débuté jeudi à Newport, dans le sud-ouest du pays de Galles.

Lors de cette réunion qui durera deux jours, les pays alliés discuteront particulièrement de la crise en Ukraine et de la menace de l'Etat islamique d'Irak et du Levant (EIIL), autoproclamé "Etat islamique" (EI), ainsi que du retrait des forces de l'OTAN d'Afghanistan.

Les pays alliés discuteront et décideront de la création d'une "Force d'avant-garde de réaction rapide" mobilisable dans 48 heures dans un pays allié sous menace. En outre, pour la première fois, l'OTAN annoncera que la cyber-défense fait partie de la défense collective.

Le Secrétaire général de l'Alliance, Anders Fogh Rasmussen s'est exprimé préalablement à l'ouverture du sommet, pour noter que la communauté internationale est obligée de freiner l'avancée de l'EIIL.

"C'est un sommet très important qui se tient dans une période très importante, a-t-il souligné. "Nous faisons face à un contexte de sécurité qui a changé de façon dramatique."

Il a fait observer que l'Est est marquée par les manoeuvres russes en Ukraine, le Sud-est par la montée de l'EIIL, le sud par la violence, l'instabilité et la méfiance. "Lors de ce sommet, nous devons accomplir les avancées nécessaires pour contrer ces menaces et renforcer la défense de nos pays alliés."

La Turquie est réprésentée au sommet par le président Recep Tayyip Erdogan qui est accompagné des ministres des Affaires étrangères, Mevlüt Cavusoglu et de la Défense, Ismet Yilmaz.

Le chef d'Etat ukrainien, Petro Porochenko représente son pays qui n'est pas un allié de l'OTAN. Porochenko informera les participants de la teneur de son entretien avec son homologue russe Vladimir Poutine et s'entretiendra aussi avec Erdogan.

Les ministres turcs des Affaires étrangères et de la Défense se réuniront avec leurs homologues durant le sommet.

Outre les 60 chefs d'Etat des pays alliés et pays partenaires, des hauts dirigeants d'institutions internationales telles que les Nations Unies, l'Union européenne (UE), le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale, sont présents au sommet.