Politique

Le SG de l’OTAN appelle Moscou à admettre avoir abattu le vol malaisien MH17

- Et à coopérer dans l'enquête en cours sur le crash

Beraa Göktürk  | 25.05.2018 - Mıse À Jour : 25.05.2018
Le SG de l’OTAN appelle Moscou à admettre avoir abattu le vol malaisien MH17

Brussels Hoofdstedelijk Gewest

AA/ Bruxelles

Le Secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), Jens Stoltenberg, a appelé la Russie à admettre avoir abattu le vol MH17 en Ukraine en 2014.

Dans un communiqué dont Anadolu a eu copie, Stoltenberg a indiqué que "les Pays-Bas et l'Australie tiennent la Russie pour responsable du crash de l'avion relevant de la compagnie aérienne malaisienne".

"J'appelle la Russie à admettre sa responsabilité (...) et à coopérer avec tous les efforts consentis en vue de traduire en justice, en vertu de la résolution 2166 du Conseil de sécurité de l’ONU, les responsables de cette catastrophe aérienne", a-t-il ajouté.

Les Pays-Bas ont annoncé, vendredi, que la responsabilité du crash de l'avion malaisien de type Boeing 777 en Ukraine en 2014 incombait à la Russie.

La Diplomatie néerlandaise a indiqué dans un communiqué que Moscou en a été informé et qu'une demande lui a été envoyée afin d'organiser une rencontre permettant de parvenir à une solution à la crise.

Le communiqué dont Anadolu a eu copie ajoute "que l'on pourrait recourir à la juridiction internationale et mettre en œuvre des procédures judiciaires nécessaires".

L'équipe de l'enquête conjointe internationale (JIT) a déclaré, jeudi, que le missile qui avait abattu le vol MH17, en 2014, était un missile de type Buk de fabrication russe.

Le vol d'Amsterdam à destination de Kuala Lumpur a été abattu, le 17 juillet 2014, dans la région troublée de Donetsk. Cette région l'est de l'Ukraine était alors lieu d'affrontements entre l'armée ukrainienne et les séparatistes pro-russes. Le crash avait coûté la vie à 298 personnes.

Les pays occidentaux et l'Ukraine assurent que l'avion a été "abattu par des séparatistes pro-russes" dans l'est de l'Ukraine. Moscou rejette ces accusations et insiste que le crash s'est produit dans "une zone contrôlée par Kiev".

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