Le Roi Abdallah accorde une aide d’un million de dollars à l’armée libanaise
Al-Hariri a révélé l'aide saoudienne aux forces armées de son pays en précisant: "la France a répondu favorablement à la demande libanaise. Nous avons besoin de tous types d’armes, et l’accord de principe porte sur cela"

AA/ Ala Walid
L’ancien Premier ministre libanais, Saad al-Hariri, a fait savoir que le Roi d'Arabie Saoudite, Abdallah Ben Abdelaziz Al-Saoud, a ordonné une aide d’un million de dollars au profit de l’armée libanaise et la sûreté nationale, a indiqué, mercredi, l’agence de presse saoudienne.
Dans une conférence de presse tenue mardi soir, au palais royale à Djeddah, dans l'ouest de l'Arabie Saoudite, Al-Hariri a expliqué que «Cette enveloppe est de nature à soutenir et consolider les capacités de l’armée libanaise et la sûreté nationale afin de préserver la sécurité et la stabilité du Liban».
Il a estimé que cette aide est «d’une extrême importance», notamment dans cette étape où le Liban livre une guerre contre des éléments de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) et des « terroristes » qui avaient pris d’assaut la ville d’Arsal ainsi que d'autres territoires libanais.
Samedi dernier, des affrontements armés ont éclaté dans les environs d’Arsal entre des forces militaires libanaises et des éléments armés en provenance de la Syrie, après l’arrestation de l’un des leaders « des groupes terroristes en Syrie », selon le communiqué de l’armée libanaise. Ces affrontements ont fait 48 morts dont 14 parmi les militaires libanais, 96 blessés et 22 disparus.
« Ce qui s’est passé à Arsal est une attaque terroriste sur des soldats libanais après l’arrestation de l’un des plus grand terroristes. Actuellement, des négociations sont en cours pour la libération des soldats détenus par les terroristes et l’évacuation des éléments armés de la ville d’Arsal », a noté l’ancien Premier ministre libanais.
Il a estimé, par ailleurs, que ces négociations sont «difficiles», surtout avec des personnes «qui sont avant tout terroristes», indiquant qu’un ensemble de chefs tribaux d'Arsal mènent actuellement des négociations avec ces éléments.
Pour ce qui est de l’aide française au Liban, Al-Hariri a souligné « La France a répondu favorablement à la demande libanaise. Nous avons besoin de tout type d’armes, et l’accord de principe portait sur cela. Mais, il faut prévoir un délai pour passer des accords sur des armes lourdes, notamment les chars et les hélicoptères ».