Le régime syrien refuse "les zones tampons" et toute "intervention de forces étrangères"
Le ministère syrien des AE: «Les tentatives turques de créer des zones tampons sur le territoire syrien représente une violation manifeste des principes de la Charte de l'ONU et des règles du droit international»

AA/Alaa Walid
Le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé le refus de Damas de la création de zones tampons sur le territoire syrien "pour quelque raison que ce soit" , ainsi que de toute intervention des forces étrangères sur son sol.
«Nous refusons catégoriquement la création de zones tampons sur toute parcelle de notre territoire pour quelque raison que ce soit ainsi que toute intervention étrangère belliqueuse sur notre sol» a indiqué le ministère syrien des Affaires étrangères dans un communiqué publié mercredi par l’agence de presse officielle SANA.
Le ministère a ajouté que Damas «prendra, en concertation avec ses amis (sans les préciser), toutes les mesures nécessaires pour la protection de sa souveraineté nationale et de l’unité et la sécurité de son territoire ».
«Les tentatives turques de créer des zones tampons sur le territoire syrien représente une violation manifeste des principes et des objectifs de la Charte des Nations Unies et des règles du droit international qui imposent le respect de la souveraineté nationale des Etats et la non ingérence dans leurs affaires internes » a rappelé le ministère syrien des Affaires étrangères.
Il a ajouté, selon le même communiqué et parlant toujours de ce qu’il a appelé « les tentatives turques », que celles-ci sont « contraire aux décisions du Conseil de Sécurité relatives à la lutte contre le terrorisme et à la nécessité de tarir ses sources »
Le premier ministre turc Ahmet Davutoglu avait déclaré que la demande de Ankara d’établir une zone sécurisée en Syrie « n’a pas pour but de protéger la Turquie mais de protéger les civils syriens qui fuient les bombardements, les missiles Skud, les barils explosifs et les armes chimiques ».
Lors d’une conférence de presse commune avec son homologue de Singapour tenue mardi à Ankara, Ahmet Davutoglu a appelé à «ne pas confondre entre ‘zone sécurisée’ réclamée par la Turquie et ‘zone tampon’ militaire que la Turquie n’a jamais demandée».
Jusqu’à 09 :45 GMT, la Turquie n’a émis aucun commentaire concernant le communiqué du ministère syrien des Affaires étrangères.
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