
AA/Abuja (Nigéria)/ Rafiu Ajakaye
Le président nigérian Goodluck Jonathan a rencontré, dans la capitale Abuja, quelques uns des parents des lycéennes enlevées par Boko Haram en avril, dans l’Etat de Borno, soit 99 jours après le kidnapping.
Cinquante-et-une des cinquante-sept jeunes filles ayant réussi à échapper à leurs ravisseurs, ainsi que des chefs de la communauté de la ville de Chibok, lieu de l’enlèvement des écolières, ont également assisté à la rencontre.
De hauts responsables gouvernementaux, des chefs de la sécurité intérieure, et des dirigeants parlementaires - dont le président du Sénat, David Mark, les gouverneurs des Etats du Borno et de Bauchi - étaient également présents à la réunion.
Les journalistes n’ont cependant pas été autorisés à suivre la rencontre - organisée dans la salle de réception du Palais présidentiel - pour des «raisons sécuritaires», d’après un porte-parole-de la présidence.
Le 14 avril, des hommes armés du groupe Boko Haram avaient pris d’assaut un lycée de jeunes filles, situé à Chibok, ville de l’Etat du Borno et enlevé 276 écolières, d’après les chiffres officiels.
Le chef de la Police secrète du Nigéria, Ita Ekpenyong, a déclaré, lundi, aux journalistes, que les autorités connaissent la localisation des lycéennes kidnappées et ne font qu’attendre le « moment approprié» pour les libérer.
Le Nigéria continue à lutter, depuis cinq ans, contre une violente insurrection menée par Boko Haram et concentrée en particulier dans la région du nord-est du pays, où trois Etats sont encore maintenus en état d’urgence.