Politique, Afrique

Le président de la RDC: « les pays du COMESA ne doivent plus dépendre du financement extérieur »

La COMESA doit se focaliser sur la technologie, les stratégies efficaces et la transformation de son économie.

26.02.2014 - Mıse À Jour : 26.02.2014
Le président de la RDC: « les pays du COMESA ne doivent plus dépendre du financement extérieur »

AA - Brazzaville - DZEBA Sébastien Patrick

A l’ouverture solennelle du 17ème Sommet du COMESA (Marché commun de l’Afrique australe et orientale) à Kinshasa, le nouveau président en exercice du COMESA, Joseph Kabila Kabangué, a insisté sur l'importance pour l'organisation africaine de mettre en place des stratégies afin de ne plus dépendre des financements extérieurs.

La cérémonie d'ouverture du 17 ème sommet du COMESA a été marquée par la passation de mandat entre le président sortant du COMESA, le président Ougandais Yoweri Musseveni et Joseph Kabila Kabagué de la République Démocratique du Congo, RDC.

Prenant la parole, Joseph Kabila Kabagué est revenu sur le budget de la COMESA et notamment sur son financement. Il a  reconnu que ce dernier provenait principalement de l’extérieur et que "cette situation devait être éradiquée" afin d'assurer son indépendance.  En effet les partenaires de développement financent à hauteur de 68,4 millions de dollars le budget de la COMESA pour cette année, alors que les Etats membres y consacrent 13,9 millions de dollars.

Selon lui, les pays de la  COMESA doivent se focaliser sur la technologie, les stratégies efficaces et la transformation de leur économie. « Nous avons encore un long chemin à parcourir pour l’intégration économique  de notre continent. » a-t-il indiqué.

Il a également déclaré qu'il entendait relever le défi de mettre en place toutes les stratégies permettant le développement et la stabilité du COMESA car « après 20 ans de  croissance  caractérisée par un dynamisme de  puissance, le COMESA est  reconnu de manière unanime comme étant la plus grande organisation de l’Afrique» a-t-il affirmé ajoutant qu'il comptait sur la collaboration du président sortant, Yoweri Musseveni, pour appliquer ces stratégies.

 Kabangué a avoué que le niveau des échanges à l’intérieur du COMESA était très faible mais que cela n'entravait pas l’élan de la volonté prise par les membres du COMESA, d’autant plus que les années précédentes, les libre- échanges ont évolué de plus de 600% « Ce  chiffre  devrait  être  croissant » a-t-il soutenu. 

Il a par ailleurs invité ses paires à conjuguer d’avantage leurs efforts afin de réussir la mission qu’ils se sont assignées et d’atteindre une intégration harmonieuse.

Le président congolais a juré de ne ménager aucun effort, avec l’appui de tous les membres, pour que le développement de la sous région tant souhaité soit effectif.

La première partie de ce sommet vient de prendre fin, la place sera donnée demain aux commissions afin de débattre des questions devant conduire le COMESA au développement durable.

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