AA / Tirana

Le Premier ministre albanais, Edi Rama, a affirmé que personne ne devrait être gêné par les relations turco-albanaises, car il s'agit de "relations traditionnelles".

Rama s'exprimait, lundi, lors d'une conférence de presse conjointe avec le Président de la République de Turquie, Recep Tayyip Erdogan, à Tirana en Albanie.

Le dirigeant albanais a tout d'abord commencé son discours en remerciant le Président Erdogan pour avoir été à leurs côtés dès les premiers instants suite au tremblement de terre qui a secoué le pays en novembre 2019.

Il a assuré que les logements construits en faveur des sinistrés a changé leurs vies d'une part et a d'autre part, renforcé les relations entre la Turquie et l'Albanie.

Pour rappel, le Président Erdogan a participé aujourd'hui à la cérémonie de remise des quelques 522 logements construits à Laç, en faveur des sinistrés du tremblement de terre. La construction des logements a été prise en charge par l’agence turque TOKI, organisme gouvernemental de construction de logements publics.

Par ailleurs, Rama a affirmé que l'Hôpital d'Amitié Turquie-Albanie, construit dans la ville de Fier par la Turquie, sert d'une part aux citoyens et est d'autre part un centre de transfert de connaissances.

"Nous allons faire de notre mieux pour renforcer les relations économiques et pour faire grimper le volume commercial bilatéral. Le potentiel de coopération est également très fort dans le domaine du tourisme", a-t-il poursuivi.

Sur une question concernant les relations avec l'Union européenne (UE), Rama a dit : "J'estime qu'en Albanie ou dans l'UE, personne ne devrait être gêné par les relations turco-albanaises, car il s'agit de relations traditionnelles."

Selon Rama, le rôle constructif de la Turquie dans l'instauration de la paix dans la région est irremplaçable, indispensable et indiscutable.

"La Turquie est indispensable pour la sécurité de l'UE, il s'agit d'un facteur indispensable et irremplaçable. Je le réitère à chaque occasion, que ce soit à l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN), à Bruxelles ou lors des entretiens bilatéraux. Aujourd'hui je le répète ouvertement encore une fois car c'est une réalité", a-t-il conclu.

*Traduit du turc par Ayse Betul Akcesme