
AA - Athènes - Nur Gülsoy
Le Parlement grec a adopté le projet de loi sur l'ensemble des réformes exigées par les dirigeants de la zone euro comme une précondition au troisième plan de sauvetage d'un montant de 86 milliards d'euros.
Le projet de loi a été adopté mercredi avec 229 voix pour, 64 voix contre et 6 abstentions.
Le Premier ministre grec, Alexis Tsipras a déclaré, avant le vote, qu'il n'y a pas d'autre option que d'adopter le projet de loi, bien qu'il ne l'approuve pas.
"Je ne crois pas aux mesures, mais nous avons dû les accepter", a noté Tsipras.
Avec l'adoption du projet de cette loi, la politique d'austérité a été renforcée en Grèce.
Ainsi, les taux d'impôts y compris la taxe sur la valeur ajoutée seront réajustés. Le pays adoptera la règle fiscale qui prévoit la réduction automatique sur le budget, et renforcera l'indépendance de son institution des statistiques. La Troïka (le Fonds monétaire international-FMI, l'Union européenne-UE et la Banque centrale européenne-BCE) continueront à contrôler de près la Grèce.
La Troïka poursuivra ses contrôles sur place, concernant la mise en oeuvre des réformes, l'âge de la retraite sera élevé à 67 ans et le nombre de fonctionnaires d'Etat sera réduit.
Un fonds de privatisation de 50 milliards d'euros sera créé à Athènes et les privatisations seront réalisées sous le contrôle de la Troïka.
Les Parlements d'au moins huit pays membres de l'Union européenne devront adopter le plan sur le sauvetage de la Grèce que les dirigeants de la zone euro avaient conclu lundi.