
AA/Desk/Fethi Djebali
Le Mouvement National de Libération de l'Azawad, a démenti, lundi, dans un communiqué, « avoir été coupable de quelques exécutions sommaires que ce soient lors de la prise du gouvernorat de Kidal ».
« Le MNLA dément avec vigueur avoir été coupable de quelques exécutions sommaires que ce soient lors de la prise du gouvernorat de Kidal à la suite de l’agression malienne du 17 Mai », a indiqué le porte-parole du mouvement rebelle dans un communiqué
Les fonctionnaires morts au gouvernorat l’ont été pendant les affrontements entre les forces armées maliennes et les forces de l’Azawad, a-t-il ajouté.
Le MNLA affirme par ailleurs que « les vingt-huit personnes que le MNLA a capturé à la prise du gouvernorat ont été remises à la MINUSMA(La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali) et au C.I.C.R saines et sauves et sans aucune contrepartie ». « Elles n’ont pas été exécutées », a-t-il insisté.
Le MNLA s’est dit prêt, également, à accueillir favorablement la venue d’une équipe d’investigation spéciale et se tenir à sa disposition pour les besoins de l’enquête.
Huit civils et membres des autorités administratives locales ont été exécutés sommairement les 16 et 17 mai lors de l'attaque et la prise du gouvernorat de la ville de Kidal au nord du Mali par le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) selon la MINUSMA. Lors de l'attaque, Trente-deux autres personnes qui avaient été capturées ont ensuite été libérées, selon la même source
« Ce crime barbare est totalement inacceptable et les responsables devront répondre de leurs actes. Une enquête doit être menée rapidement afin de vérifier les faits et de traduire les responsables devant la justice, la MINUSMA soutiendra tous les efforts dans ce sens », avait déclaré le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU et Chef de la MINUSMA à Bamako, Albert Koenders au lendemain de ces évènements.
L'Expert indépendant des Nations Unies sur la situation des droits de l'homme au Mali, Suliman Baldo, avait réclamé, pour sa part, l'ouverture d'une enquête sur ces exécutions.
Un cessez-le-feu a été signé,vendredi dernier, entre le pouvoir central malien et trois groupes armés rebelles controlant toujours la ville de Kidal dont le MNLA suite à une médiation du président mauritanien et président en exercice de l'Union africaine , Mohammed Ould Abdelaziz.