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Les grands pays industrialisés ont convenu, lundi, d'utiliser les taxes douanières sur les produits russes au profit de l'Ukraine, selon un communiqué de la Maison Blanche.

Au deuxième jour du sommet du groupe en Allemagne, les dirigeants des pays ont pris de nouveaux engagements pour frapper l'économie russe et "faire en sorte que la Russie paie pour sa guerre" contre l'Ukraine, selon la même source.

Le communiqué indique que les États-Unis appliqueront des "tarifs plus élevés" à plus de 570 groupes de produits russes, évalués à environ 2,3 milliards de dollars.

Le communiqué souligne que tous les membres du groupe "se sont engagés à aider l'Ukraine à couvrir ses déficits de financement budgétaire à court terme, en plus des 7,5 milliards de dollars fournis par les États-Unis dans le cadre de leurs promesses d'aider l'Ukraine".

"Les dirigeants prendront également un engagement sécuritaire sans précédent, et ce, à long terme pour fournir à l'Ukraine un soutien financier, humanitaire, militaire et diplomatique aussi longtemps que nécessaire", ajoute le communiqué.

Les nouveaux engagements comprendront le maintien de la préparation militaire et de défense de l'Ukraine, grâce à "la fourniture en temps opportun d'équipements de défense modernes et de systèmes d'armes avancés".

Dimanche, les réunions du Groupe des Sept avaient débuté dans la station balnéaire d'Elmau Palace dans les Alpes du sud de l'Allemagne, à un moment où la guerre russo-ukrainienne et ses répercussions économiques ont été en tête de l'ordre du jour du sommet.

Le G7 comprend l'Italie, l'Allemagne, les États-Unis, la France, le Canada, le Japon et la Grande-Bretagne, qui représentent environ 38 % du produit intérieur brut mondial.

Le 24 février, la Russie avait lancé une attaque contre l'Ukraine, suivie d'un rejet international et de sanctions économiques sévères contre Moscou.

Pour mettre fin à son opération, la Russie exige que l'Ukraine renonce à son projet de rejoindre des entités militaires et adopte une position de neutralité, ce que cette dernière considère comme une "ingérence" dans sa la souveraineté.

*Traduit de l'arabe par Hend Abdessamad