Politique

Le dissident cubain José Daniel Ferrer Garcia exilé aux États-Unis

- Ferrer Garcia quitte Cuba après une demande de libération des États-Unis

Rabia İclal Turan, Ekip  | 13.10.2025 - Mıse À Jour : 14.10.2025
Le dissident cubain José Daniel Ferrer Garcia exilé aux États-Unis

Washington DC

AA / Mexico / Jorge Antonio Rocha

José Daniel Ferrer Garcia, dissident politique cubain emprisonné à plusieurs reprises, notamment pour son rôle dans les manifestations de 2021, a quitté Cuba lundi suite à une demande officielle du gouvernement américain.

Selon le ministère cubain des Affaires étrangères, Ferrer García faisait l’objet d’une détention provisoire ordonnée par le bureau du procureur, dans le cadre d’une accusation pour un nouveau crime. Les autorités ont ensuite décidé de modifier cette mesure de précaution.

Le dirigeant de l’Union patriotique de Cuba (UNPACU) est un opposant de longue date au gouvernement révolutionnaire cubain, depuis l’époque de Fidel Castro. Au cours des vingt dernières années, ce quinquagénaire a alterné périodes de détention et liberté en raison de sa participation à différents mouvements anti-gouvernementaux.

Fin 2024, des proches de José Daniel Ferrer García avaient rapporté qu’il avait été sévèrement battu par le personnel de la prison de Mar Verde, où il purgeait une peine de quatre ans et six mois.

Le gouvernement cubain a souligné que la libération et l’exil ultérieur de Ferrer aux États-Unis intervenaient après « une évaluation exhaustive par le bureau du procureur de la situation juridique de Ferrer García » et reposaient sur les circonstances spécifiques de son cas.

Ferrer a été libéré de prison, où il a retrouvé sa famille. Ensemble, ils ont quitté Cuba pour Miami, en Floride, lundi matin.

« L’État cubain réaffirme son engagement indéfectible à appliquer la loi ; à protéger les droits de tous les individus ; à défendre notre souveraineté face aux campagnes de diffamation ; et à préserver la paix et l’ordre constitutionnel », indique un communiqué du ministère cubain des Affaires étrangères.

Par ailleurs, le secrétaire d’État américain Marco Rubio a décrit Ferrer comme « un leader courageux du mouvement pro-démocratie à Cuba », précisant qu’il avait subi « abus, tortures et menaces de mort » durant son emprisonnement.

Le diplomate américain a ajouté que l’administration de son pays « reste attachée à la quête de liberté du peuple cubain » et a appelé à la libération de plus de 700 personnes, qu’il a qualifiées de prisonniers politiques à Cuba.


*Traduit de l'anglais par Ben Amed Azize Zougmore

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