AA-Dakar- Edouard Touré
Le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a déclaré « mettre tout en œuvre afin d'obtenir la libération de l'équipe malienne kidnappée le 8 février dernier,
Selon Mme Dessimoz, la cheffe des opérations du CICR pour la région Afrique du Nord et de l'ouest, qui parlait mardi soir à Dakar lors d'un point de presse, le CICR de la région de l'Afrique de l'Ouest et du Nord qui regroupe 21 pays « se sent très concerné » par le sort des membres de l'équipe enlevée, tous de nationalité malienne.
« Nous travaillons sans relâche pour les faire libérer et les ramener dans leur famille» a-t-elle ajouté, estimant qu'il était «important de traiter l'affaire dans la plus grande discrétion ».
Le CICR aurait demandé aux parties prenantes du conflit et aux forces armées qui opèrent dans la zone de leur fournir le contact des « ravisseurs » a-t-elle affirmé avant de déclarer « mais il faut signaler que notre action n'est pas de verser de rançon aux ravisseurs, mais de prendre contact avec eux et de mieux leur expliquer notre travail humanitaire ».
Mardi, un cadre du mouvement pour l'unicité du jihad en Afrique de l'Ouest (MUJAO) a revendiqué l'enlèvement le 8 février dernier de cette équipe du CICR dans le nord du Mali, considérant les membres de l'équipe comme des « ennemis de l'islam ».
Le Mali est envahi depuis 2012 par différents groupes armés qui, dès janvier 2013, avaient tenté l'offensive sur la capitale Bamako, entraînant le déclenchement de l'opération militaire française «Serval».
Concernant la situation sécuritaire dans cette partie du Mali, Mme Dessimoz a fait remarquer « qu'elle n'est pas nouvellement difficile, mais qu'elle l'est depuis 3 ans ».
«Ce qui fait que le Mali, la Libye et le Nigeria absorbent l'essentiel de nos ressources dans la région Afrique de l'Ouest et du Nord», a conclu Yasmine Praz Dessimoz.
